
Stéphane Fouillard est directeur administratif et financier chez Kinnarps.
« Désormais, pour tous les nouveaux contrats, nous prenons un rendez-vous avec l’expert pour être présents. Auparavant, l’expertise se faisait après la restitution et il y avait parfois de petits dégâts que nous n’avions pas constatés et que le garagiste n’avait pas non plus vus et enregistrés sur le PV de restitution. Ensuite, il faut négocier pour faire baisser la facture », explique Stéphane Fouillard.
Ce dernier adopte également une nouvelle pratique financière pour les contrats avec son loueur Alphabet : « Nous intégrons un forfait de 800 euros pour les frais de restitution que nous réglons ainsi mensuellement. Ce calcul a été fait sur la base des frais de restitution moyens sur les 36 derniers mois, qui sont de l’ordre de 1 000 euros. Nous ne réglons à la fin que les frais au-dessus de 800 euros. Cela permet de lisser cette charge dans le loyer. »
Ce DAF cherche aussi à mieux sensibiliser les conducteurs : « C’est un problème récurrent. Certains rendent des véhicules dans un état critique. Nous avons testé l’éco-conduite mais deux mois après, les conducteurs oublient vite les bonnes pratiques. Nous envisageons de mettre en place un système de pénalisation qui consisterait à donner un nouveau véhicule d’une gamme inférieure aux conducteurs peu respectueux ou dont le comportement routier laisse à désirer. »
La flotte de Kinnarps en chiffres
• 54 véhicules dont deux VU
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