Thierry Forges, Docuworld : « Un parc 100 % électrique en 2022 »

Thierry Forges est le président de Docuworld.

« En 2016, les véhicules électriques avaient des autonomies réelles d’environ 120 km. Aujourd’hui, avec plus de 250 km d’autonomie réelle, c’est jouable pour nos commerciaux qui ne dépassent pas les 300 km par jour. En cas de nécessité, ils peuvent recharger chez un client ou sur le site lors du déjeuner.

Nous avons trois Zoé au siège de Sainte-Luce près de Nantes, et une Tesla pour mon usage professionnel et personnel, sur un total de dix véhicules au siège et dans les six agences. Mon objectif est de ne plus avoir de véhicules thermiques en 2022, à part un gros utilitaire pour les livraisons volumineuses, les Kangoo pouvant passer facilement à l’électrique. Et dans quatre ans, je passerai peut-être à l’hydrogène si cette solution est prête.

Certes, l’équilibre financier n’est pas encore atteint et j’estime le surcoût de la Zoé à environ 15 % par rapport à une Clio deux places essence, mais c’est de l’argent bien dépensé. Et en tant que dirigeant d’une petite entreprise, j’ai la main. C’est certainement plus difficile dans une structure plus importante. Ce surcoût s’explique parce que les Zoé succèdent à des véhicules de service deux places qui n’étaient pas non plus assujettis à la TVS. En revanche, je pense que s’il s’agit de remplacer des véhicules de fonction, l’entreprise est gagnante du fait des économies fiscales. Nous achetons les Zoé en LOA sur trois à quatre ans.

Les avantages sont aussi à chercher du côté de la qualité de vie au travail : l’électrique y contribue car les salariés se sentent bien dans une entreprise qui donne du sens. Et c’est aussi une bonne image. Quand nous arrivons chez un client en électrique, c’est toujours un sujet de discussion très positif. »