Top Chrono : une électrification active de la flotte
Top Chrono : une électrification active de la flotte
Spécialiste du transport urgent en cœur de ville et de la livraison du dernier kilomètre, le groupe Top Chrono mène une démarche active d’électrification de sa flotte de 544 véhicules. Une démarche qui implique les chauffeurs au tout premier rang, même si cette bascule aux électrons demeure encore complexe pour certaines prestations de l’entreprise.
Au sein du groupe Top Chrono, l’investissement important pour disposer de nombreux véhicules électriques dans la flotte date de 2018. « L’entreprise, alors poussée par la volonté de nos dirigeants, a souhaité proposer à ses clients – c’était aussi une de leurs demandes – un transport plus vert, plus écologique et moins émetteur de gaz à effet de serre. Mais pour cela, il a fallu contourner quelques écueils. Le premier a été financier », relate Fabrice Noël, directeur flotte du groupe Top Chrono. Cette flotte comprend 544 engins dont 25 vélos cargos, 25 deux-roues et 444 véhicules dont 100 électriques.
« Nous avons mené en solitaire...
Au sein du groupe Top Chrono, l’investissement important pour disposer de nombreux véhicules électriques dans la flotte date de 2018. « L’entreprise, alors poussée par la volonté de nos dirigeants, a souhaité proposer à ses clients – c’était aussi une de leurs demandes – un transport plus vert, plus écologique et moins émetteur de gaz à effet de serre. Mais pour cela, il a fallu contourner quelques écueils. Le premier a été financier », relate Fabrice Noël, directeur flotte du groupe Top Chrono. Cette flotte comprend 544 engins dont 25 vélos cargos, 25 deux-roues et 444 véhicules dont 100 électriques.
« Nous avons mené en solitaire l’investissement en infrastructures pour électrifier ce parc », reprend Fabrice Noël. En rappelant que le seul coût d’une borne tourne autour de 3 000 euros. Il a aussi fallu acheter des véhicules dont l’autonomie correspondait aux besoins des chauffeurs et des tournées. Est venu ensuite l’accompagnement de ces conducteurs, épaulés avec des prises en main des véhicules, et formés à la conduite électrique.
Former et rassurer les chauffeurs
« Cela a rassuré nos chauffeurs sur la question de la compatibilité de l’autonomie avec le nombre de kilomètres à faire au quotidien, poursuit Fabrice Noël. Aujourd’hui, 100 % d’entre eux sont satisfaits de ces engins électriques plus confortables avec la boîte automatique, plus silencieux et moins fatigants. Nous leur avons aussi expliqué comment maîtriser les temps de recharge, et nous les avons équipés de badges pour suivre les consommations, signaler les bornes trop onéreuses et alerter de la fin d’une recharge. Cela nous a permis d’impliquer nos chauffeurs dans cette évolution. » Sur ce sujet de la conduite, Fabrice Noël recommande de choisir les véhicules avec soin, en comparant les autonomies indiquées par les constructeurs à celles effectives des chauffeurs qui conduisent à leur façon avec un chargement. « Des écarts peuvent se réduire si ces conducteurs sont formés à l’éco-conduite électrique », précise-t-il.
Top Chrono veut poursuivre l’électrification de sa flotte. Mais il lui faudra résoudre la question du coût de l’électricité, qui varie selon les bornes et complique les calculs de TCO. « Pareillement, devons-nous massifier l’utilisation des véhicules électriques, mixer avec du BioGNV/GNV, de l’hydrogène ? Nous sommes à la croisée des chemins. Je dois verdir la flotte mais vers où dois-je aller ?, s’interroge Fabrice Noël. Car les investissements sont très importants. Un véhicule électrique coûte 25 % de plus que son équivalent thermique. Il ne faut donc pas se tromper de stratégie. »
Les limites de l’électrique
Ce responsable note aussi que l’autonomie des VU de 6 m3 les plus performants ne dépasse pas les 260-280 km. « Nous avons donc des courses que nous voudrions basculer en électrique mais que nous ne pouvons pas réaliser du fait d’un manque d’autonomie », pointe Fabrice Noël. Tout en soulignant qu’il reste, pour l’instant, très compliqué d’électrifier les camionnettes réfrigérées, tout comme la flotte pour transporter les médicaments. Et il en va de même avec les transports qui nécessitent de parcourir plus de 280 km en une journée, car les temps de recharge avoisinent les six heures.
Mais l’objectif n’en reste pas moins maintenu : « En 2025, notre but est que la moitié de la flotte soit électrifiée. Bien sûr, cela dépendra des évolutions technologiques. Mais la volonté est là », conclut Fabrice Noël.
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