
C’est maintenant au tour de la Toyota Auris. Toyota déroule ainsi le programme de renouvellement de ses gammes comme un métronome que rien ne perturbe, bien au contraire. Ainsi, la récente plate-forme TNGA, qui sert tout autant au crossover CH-R (voir l’essai), à la Prius qu’au Lexus UX (voir la brève), trouve ici une nouvelle application avec cette Auris compacte dont la première génération est née en 2010.
À l’époque, on regardait avec circonspection l’hybridation dans ce segment. Aujourd’hui, l’Auris se vend majoritairement avec cette motorisation et Toyota n’a pas eu trop à se poser la question d’y ajouter une nouvelle version, plus costaude : 2.0 l et 180 ch en plus du 1.8 l et 122 ch. Une première mondiale pour ce nouveau moteur hybride qui veut apporter encore plus de sobriété, plus de silence, plus d’agrément de conduite, et convaincre ainsi les derniers rétifs à cette technologie !
Un design enfin séduisant
Pour ce qui est des dimensions de la nouvelle Auris qui sera commercialisée en fin d’année, sa longueur ressort à 4,37 m (+ 4 cm) pour 1,79 m de largeur (+ 3 cm) et 1,43 m de hauteur (- 2 cm). Mais c’est surtout son empattement qui grandit à 2,64 m. On retrouve là tous les bienfaits de la plate-forme TNGA qui devrait aussi apporter un confort et un comportement routier de haut niveau. Esthétiquement, ce nouvel opus est bien plus proportionné, plus râblé et plus dynamique. Un design auquel Toyota parvient enfin.
Pour l’heure, pas d’autres précisions et Toyota n’a pas non plus révélé l’habitacle et la planche de bord de cette Auris. Ce sera pour le Mondial de Paris en septembre prochain, qui sera suivi de sa commercialisation.