
Outre la question de savoir qui va détenir le « big data » issu du conducteur et de son interaction avec son véhicule, les constructeurs veulent aussi sécuriser la transmission de ces données. Surtout lorsque ces dernières sont marchandes et aboutissent à des transactions monétisées. C’est tout l’enjeu de la « Blockchain ».
Le constructeur japonais s’est donc adjoint la collaboration du MIT Media Lab (Massachusetts Institute of Technology) et de TRI (Toyota Research Institute, basé à Cambridge, à deux pas du MIT et à Palo Alto non loin du campus de Stanford dans la Silicon Valley), un consortium d’utilisateurs travaillant sur les logiciels à code source ouvert. Histoire de montrer aux « Gafa » (Google, Apple, Facebook et Amazon) que Toyota n’est pas prisonnier de leurs applications.
Toyota grand bénéficiaire des données avec la Blockchain
C’est donc autour de Toyota, du MIT et de TRI que doit s’élaborer le partage de données de conduite et d’essai, les transactions d’autopartage et de covoiturage ainsi que les primes d’assurance basées sur l’usage réel. Le tout dans un environnement sécurisé sé pour le partage des données entre professionnels et particuliers. Toyota devant bénéficier d’un maximum de remontées sur l’utilisation de ses voitures.
Rappelons que la « Blockchain » est une technologie de transmission d’informations vers un réseau d’ordinateurs indépendants, appelés « Distributed Ledgers » (registres distribués), qui sécurise la transaction et protège les droits d’auteur liés aux données communiquées.