
Longtemps absent d’un segment des SUV urbains en plein essor, Toyota veut s’imposer avec le C-HR. Sur le marché français où ces véhicules pèsent une vente sur quatre et plus de 600 000 unités, ce baroudeur branché prévoit de conquérir 70 % de nouveaux clients, entre autres parmi les flottes qui devraient atteindre 40 % du mix. En 2017, la marque s’est fixé un objectif de 15 000 ventes pour son C-HR qui affrontera les Nissan Qashqai, Mini Countryman, Peugeot 3008 et autres Seat Ateca.
Long de 4,36 m, le C-HR n’a pourtant pas exactement le même positionnement que ses rivaux. Avec sa taille basse et sa silhouette de coupé, il mise sur son look pour séduire les jeunes (célibataires ou en couple), plutôt que sur la polyvalence pour capter les familles.
Si le C-HR se fend de 5 portes pour assurer un minimum de fonctionnalités, les places arrière se montrent étriquées, comme le suggèrent l’étroitesse du vitrage et la courbe de pavillon plongeante. On se met alors à regretter que Toyota n’ait pas prévu une deuxième carrosserie plus pratique, à la manière de BMW avec son X3 et sa variante coupé X4.
Heureusement, le volume de coffre fait bonne figure et l’ambiance à bord surprend de la part de Toyota réputé austère. La planche de bord arbore un dessin moderne et atypique avec une ergonomie bien pensée, des illuminations flatteuses et une finition soignée. Le C-HR se veut aussi confortable et plaisant à conduire grâce à sa direction précise et son châssis agile.
Frugalité exemplaire
Notre modèle d’essai s’équipait d’une motorisation hybride essence empruntée à la Prius, qui devrait représenter 70 % des ventes. D’une frugalité exemplaire – nous avons relevé 5,3 l/100 km sur notre parcours –, cette mécanique est associée à une transmission à variateur continue qui entraîne des montées en régime sonores et peu productives. Les 122 ch et 163 Nm de couple manquent de répondant dans certaines situations, notamment en côte. L’hybride n’en reste pas moins une bonne alternative aux diesels du marché, surtout pour un usage urbain et péri-urbain.
Avec les tarifs enfin, le C-HR fait payer sa technologie hybride mais se rattrape avec un niveau d’équipement ultra-complet en version Dynamic Business (à partir de 28 950 euros TTC). Laquelle comprend le pack Safety Sense (aides à la conduite) et le système multimédia Toyota Touch 2 avec écran tactile 8” et caméra de recul.
Notre avis
PLUS
Design et finition soignés • Comportement et confort • Équipements complets
MOINS
Agrément de conduite et puissance limités • Habitabilité aux places arrière • Prix élevés
Toyota C-HR Hybride Dynamic Business | |
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Moteur (cm3) | 1 798 |
Puissance/couple (ch/Nm) | 122/163 |
Conso. mixte (l/100 km) | 3,4 |
Émissions de CO2 (g/km) | 86 |
Vitesse maxi (km/h) | 170 |
0 à 100 km/h (s) | 11 |
Poids à vide (kg) | 1 380 |
Charge utile (kg) | – |
Coffre (l) | 377 |
L x l x H (m) | 4 360 x 1 795 x 1 565 |
À partir de (€ TTC) | 28 950 |
Valeurs futures | |
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Toyota C-HR Hybride 122h Dynamic Business | |
Énergie | Hybride ess. élec. |
Boîte de vitesses | Automate à fonct. continu |
Carrosserie | Monospace |
Cylindrée (cm3) | 1 798 |
CO2 (g/km) | 86 |
Ch din | 122 |
Prix neuf TTC (€) | 29 050 |
Mois | 42 |
Km total | 60 000 |
Valeur reprise TTC (€) | 13 969 |
Valeur reprise | 48,3 % |
Valeur vente TTC (€) | 16 377 |
Valeur vente | 56,6 % |
Source : Forecast Autovista, janvier 2017.