
La dernière génération du pick-up Hilux de Toyota né en 1968 commençait à souffrir de sa motorisation « limitée » à 150 ch tirés de l’indestructible turbodiesel 4-cylindres 2.4. Alors que de son côté, la concurrence pousse les feux au-delà de 200 ch. Une orientation typiquement grand public 4×4 et SUV alors que ses utilisateurs professionnels en versions VUL se contentent largement des 150 ch.
En passant à 2.8, ce turbodiesel développe dorénavant 204 ch avec un couple accru de 11 % à 500 Nm. Au passage, sa capacité de traction d’une remorque freinée passe à 3 500 kg pour les versions 4×4 et 2 800 kg pour les versions 4×2.
Consommations et CO2 en hausse
Logiquement, les consommations sont en hausse de plus de 10 % et devraient passer à environ 250-275 g de CO2 (homologation WLTP en cours) avec le 204 ch contre 230-249 g avec le 150 ch (WLTP simple cab 4×2-double cab 4×4). Notez qu’une nouvelle boîte automatique fait enfin son apparition avec le 204 ch, en complément de la boîte manuelle à six rapports. Les prix seront dévoilés pour la commercialisation, prévue en juillet prochain, avec un restylage de la face avant pour marquer encore plus la robustesse du modèle.