
Selon Chuck Gulash, directeur du CSRC, « Ces dispositifs hautement évolués sont en train de métamorphoser le paysage des transports, en établissant entre conducteurs, passagers et véhicules une relation d’équipe où chacun collabore de façon pratique et sûre. »
C’est pourquoi le programme CSRC Next abordera quatre grands axes. Le premier concerne l’intégration de capteurs d’anticipation de collision pour améliorer et personnaliser la protection contre les chocs ; le second se concentre sur la modélisation des relations individuelles et collectives entre le ou les utilisateurs et le véhicule ; le troisième est consacré à la détection de l’état du conducteur et à l’optimisation de la sécurité grâce à des indicateurs physiologiques et de santé ; et le dernier vise à mettre au point des algorithmes et des outils pour étudier des données de conduite réalistes.
31 millions d’euros investis d’ici 2021
L’objectif reste d’améliorer la sécurité active et passive des véhicules, cette fois-ci via les possibilités offertes par les véhicules connectés et autonomes, mais aussi d’anticiper leur impact sur la société. En tout, près de 31 millions d’euros seront investis dans des travaux de recherche pendant cinq ans.
Huit projets ont déjà été sélectionnés. Parmi eux, le laboratoire AgeLab du Massachusetts Institute of Technology (MIT) prévoit d’apprendre aux véhicules autonomes à percevoir et identifier les objets, mais aussi à comprendre les interactions sociales dans la circulation. Un autre projet, porté par Virginia Tech, aura pour but d’évaluer les problèmes que poseront ces véhicules intelligents.

Au cours de la première phase, qui s’est terminée cette année, 44 projets ont été financés, dont les résultats sont accessibles à tous. Dans le domaine de la médecine d’urgence, les chercheurs avaient notamment travaillé sur une technique de détection et de prédiction des attaques cardiaques au volant, via le recueil de données d’électrocardiogramme en milieu hospitalier et dans le véhicule ; ou encore sur la surveillance de la glycémie chez les conducteurs diabétiques. La première tranche du CSRC s’était également concentrée sur les dispositifs d’évitement des collisions, avec la création de plateformes d’essai et de cibles de taille humaine.