Toyota RAV4 PHEV : les bienfaits de l’hybride rechargeable

Tout juste deux ans après son lancement, le Toyota RAV4 hybride passe au PHEV avec une batterie rechargeable de 18,1 kWh ‒ un record pour cette technologie. Revers de la médaille : le poids total de ce grand SUV s’alourdit de 260 kg et frise les 2 t.

Les ingénieurs ont donc porté la puissance totale à 306 ch contre 222 ch sur le RAV4 hybride 4X4. Pour cela, ils ont renforcé la puissance du moteur électrique sur le train avant de 118 ch à 181 ch, alors que celui du train arrière demeure à 54 ch. Quant au moteur essence 2.5 atmosphérique, il passe de 178 à 185 ch. Avec une telle cavalerie, les performances sont meilleures qu’avec la version non rechargeable.

Mais, surtout, le CO2 tombe à 22 g seulement contre 128 g pour le RAV4 hybride ‒ ce qui est déjà très bien. Dommage que ce RAV4 PHEV ne pointe pas à 20 g, il aurait alors pu prétendre au bonus pour les véhicules électriques ! En tout état de cause, l’exonération définitive de la TVS est acquise, moyennant un prix qui passe à 55 500 euros TTC en Design Business, soit un « surcoût » de 14 200 euros par rapport à l’hybride.

Au volant, la différence est flagrante : par défaut, ce RAV4 PHEV démarre en mode électrique et il peut parcourir en ville jusqu’à 98 km (WLTP) et 75 km en cycle mixte. La vitesse maximale atteint 135 km/h et la polyvalence au quotidien se montre excellente. Nous avons pu parcourir 60 km avec un tiers d’autoroute à 130 km/h, un tiers de voie rapide à 90 km/h et un tiers en ville. Inévitablement, sur l’autoroute, la consommation augmente et nous avons relevé 8,7 l/100 km, un peu plus de 6,0 l sur route et tout juste 5,0 l en ville. Une sobriété assez étonnante. Mais cela prouve, une fois de plus, que Toyota maîtrise parfaitement la technologie hybride, rechargeable ou pas.

Pour le reste, les qualités dynamiques et de confort du RAV4 sont toujours là, tout comme le soin dans le choix des matériaux de l’habitacle et l’ergonomie des commandes.