« Les triporteurs sont considérés comme des vélos et les infrastructures prévues pour des vélos ne sont pas présentes dans toute la ville : il faut donc faire attention dans le flux de la circulation », prévient Thomas Courties. Basé à Chartres, ce paysagiste jardinier effectue l’essentiel de son activité grâce à son triporteur (voir aussi l’article).
« Pour la sécurité, tous les salariés ont des casques à disposition », indique Sonia Boury, cogérante de Ze Plombier à Nantes. Ce sont aussi les tenues vestimentaires qui doivent s’adapter, non seulement pour une bonne visibilité, mais aussi pour se protéger des conditions climatiques. « Les salariés sont libres de choisir les modèles de chaussures de sécurité adaptés à la pratique du vélo », ajoute la responsable de cette entreprise de plomberie qui s’appuie exclusivement sur une flotte de trois triporteurs et de trois biporteurs à assistance électrique.
Et pour l’ergonomie des véhicules, les sociétés qui recourent aux triporteurs défendent les avantages de ce mode de transport : « Les chantiers sont alors plus petits et moins nombreux. Il y a moins de matériel à transporter, à charger et décharger qu’il n’y en aurait avec un camion », constate Thomas Courties. De son côté, Sonia Boury insiste sur l’aspect fonctionnel des remorques à vélo qui n’obligent pas à autant de manipulations qu’un chargement dans un camion. La possibilité de se garer au plus près des clients constitue aussi un avantage pour minimiser les trajets à pied chargé de matériel (voir aussi le témoignage).
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