Pour se concentrer sur son métier, Karl Storz a recours à la LLD pour ses 84 véhicules depuis la fin des années 1990. Filiale française du spécialiste allemand de la conception, de la fabrication et de la distribution d’endoscopes, Karl Storz France est installé sur un site unique à Guyancourt en région parisienne et regroupe 128 salariés.
Avec une car policy à quatre niveaux, la flotte répond aux besoins de mobilité de la direction commerciale, des chefs de produits, des techniciens itinérants et de la direction. « Je suis arrivé dans l’entreprise il y a onze ans, se souvient Philippe Delaunay, responsable des services généraux. En 2007, quand la direction générale m’a demandé de réaliser des économies, j’ai concentré les achats de véhicules sur une seule marque pour obtenir de meilleures conditions commerciales. » Après avoir travaillé avec BMW pendant quatre ans, Karl Storz France a fait jouer la concurrence et référencé le groupe Volkswagen. Depuis 2003, les véhicules sont financés en LLD auprès d’ALD Automotive et d’Arval. À chaque demande de cotation lors de la commande d’un véhicule, les deux loueurs sont mis en concurrence. Après avoir testé Alphabet sur quelques véhicules, le spécialiste de l’endoscopie n’a pas poursuivi la collaboration.

Des coûts lissés dans la durée avec la LLD
Face à l’achat, la LLD a été privilégiée pour la tranquillité d’esprit qu’elle apporte. « Lorsque vous commencez à gérer un parc d’une certaine importance, les sollicitations se multiplient au quotidien, explique Philippe Delaunay. Avec la LLD, les prestataires gèrent la maintenance, la logistique et le financement. »
Mais si Karl Storz a choisi la LLD, c’est avant tout pour son aspect financier. « Lorsque vous signez un contrat et que vous respectez la loi de roulage, tous les coûts sont lissés dans la durée, constate Philippe Delaunay. Sous l’angle budgétaire, ce mode de financement est plus facile à gérer. »
Par le passé, le responsable des services généraux a visité à plusieurs reprises les plateaux techniques des loueurs et a pu appréhender leur professionnalisme. « Le conducteur n’a qu’un seul numéro de téléphone à retenir : celui du service client du loueur. Pour un commercial dont la voiture est un outil de travail, cet appui constitue un facteur de tranquillité. La gestion de flotte est un vrai métier », souligne- t-il. Karl Storz peut donc se reposer sur ces compétences tout en maintenant un contact régulier par le biais de l’une de ses assistantes.
Les contrats de location sont signés pour 36 mois et un tiers de la flotte est renouvelé chaque année. « Avec la LLD, le budget prévisionnel est plus précis, observe Philippe Delaunay. En cours d’année, nous vérifions si le collaborateur utilise son véhicule en cohérence avec la loi de roulage. Nous cherchons à éviter les corrections en fin de contrat. Si aucune modification n’intervient, nous connaissons à l’avance la charge correspondant au véhicule. »
Karl Storz a intégré l’entretien, les pneumatiques, les véhicules de remplacement et l’assurance à ses contrats de location. « C’est moi qui établis les contrats qui se présentent sous la forme de packs forfaitaires », reprend Philippe Delaunay. Mais Karl Storz voit aussi quelques inconvénients à la LLD. « Lorsque les pneumatiques sont intégrés au contrat et que vous ne consommez pas tous ceux qui sont programmés, vous n’êtes pas forcément remboursés. Sur ce poste, les loueurs entretiennent le flou », déplore Philippe Delaunay. Mais pour le responsable des services généraux, les frais de remise en état restent l’élément le plus critique.
Les frais de remise en état pointés du doigt
« Nous avons négocié des remises, précise-t-il. Nous surveillons l’état des véhicules, nous sensibilisons les conducteurs, nous procédons à des réparations au fil de l’eau, mais nous ne contrôlons pas le niveau des frais facturés en fin de contrat. »
Mis à part ces bémols, Karl Storz se félicite de la qualité des services. Au premier rang figure le reporting. Les informations provenant de deux loueurs, Karl Storz est obligé de consolider les données sur Excel. Mais pour la TVS et l’avantage en nature, les déclarations et les documents sont édités automatiquement.
Karl Storz est satisfait de son mode financement et ne souhaite pas le remettre en question. « Après avoir expérimenté le principe de la LLD avec la possibilité de se reposer sur les services des prestataires, il paraît impossible de revenir en arrière », juge Philippe Delaunay. Les aléas de la revente figurent également au nombre des raisons qui ont conduit Karl Storz à privilégier la LLD. « C’est le loueur qui prend le risque sur le marché VO, poursuit-il. C’est une sécurité pour le directeur financier. »
Auparavant, le responsable des services généraux de Karl Storz exerçait ses fonctions dans une entreprise qui avait opté pour l’achat de ses véhicules. « Aujourd’hui, avec le nombre de véhicules en flotte, je n’imaginerais pas travailler comme je le faisais à l’époque », estime-t-il.
Le choix de la LLD pour la tranquillité d’esprit
Enfin, la LLD permet à Karl Storz de changer de véhicule tous les 36 mois et ainsi de bénéficier des progrès technologiques des constructeurs. « Nous privilégions la sécurité avec le radar de recul, la technologie Bluetooth, le GPS, etc. Les conducteurs bénéficient de tous ces équipements et des dernières innovations à chaque fois qu’un nouveau véhicule leur est livré », énumère Philippe Delaunay. Des avantages sur lesquels Karl Storz ne souhaite pas revenir.