TPE-PME – Haut de gamme : le luxe sans ostentation

Peugeot 508 Hybrid 225e : le confort français

La Peugeot 508 fête ses trois bougies à mi-vie et fait toujours valoir son design aux griffes acérées. Performante et agréable à conduire, cette routière sait aussi prendre soin de ses passagers même si l’accès à l’arrière nécessite de se courber un peu trop. Mais c’est pour mieux apprécier un habitacle élégant et très bien assemblé, avec un grand nombre équipements de confort en finition Business. Sous le capot avant sont à la manœuvre les traditionnels turbo-diesel de 130 ch (120-127 g, 35 600 euros TTC), 160 ch (143-148 g, 39 350 euros) et 180 ch (143-154 g, 44 600 euros), très bien servis par une boîte auto 8 rapports. Des moteurs complétés par le 1.6 turbo-essence de 180 ch à la vivacité appréciable (146-151 g, 38 350 euros). Mais c’est surtout la déclinaison hybride rechargeable de 225 ch qui est intéressante pour ses avantages fiscaux (28-30 g) et sa grande sobriété, à condition de recharger systématiquement la batterie. Le break nécessite 1 300 euros de plus.

Lexus ES 300h : la discrète

La grande berline ES de Lexus joue la discrétion mais c’est pour mieux séduire une clientèle qui se lasse du premium allemand mais ne veut pas renoncer au luxe pour autant. Cela tombe bien car cette Lexus ES 300h a plus d’un atout dans sa besace, à commencer par son hybridation de 218 ch tirés du 2.5 essence de 178 ch, aidé par un moteur électrique de 120 ch. Les performances ne sont pas foudroyantes mais c’est surtout la réelle sobriété sur tous parcours et au quotidien qui reste appréciable, dont un 6,3 l/100 km en ville. Sur de longs parcours autoroutiers, à vitesse stabilisée réglementaire, la consommation demeure inférieure à 8,5 l. On y ajoutera la qualité de présentation, un habitacle luxueux, le confort dynamique et la douceur de fonctionnement de l’ensemble de la mécanique hybride. Et l’on obtient une grande berline luxueuse qui se paie le luxe de ne pas dépasser les 50 000 euros, tout en bénéficiant des incitations fiscales pour les hybrides. C’est très bien.

Volvo XC60 Recharge T6 : le charme suédois

Depuis le printemps 2020, la gamme du Volvo XC60 est entièrement emmenée par des motorisations à hybridation légère, en essence comme en diesel, outre des versions hybrides rechargeables traditionnelles, le tout en boîte automatique Geartronic 8. Et l’entrée de gamme débute à 197 ch en diesel (52 730 euros en Business Executive, 148-176 g) comme en essence (50 680 euros en Business Executive, 169-187 g). Mais la version la plus intéressante demeure la T6 hybride rechargeable de 340 ch à 54-66 g, qui fait preuve d’une grande sobriété à condition de recharger sa batterie régulièrement. On retrouve le confort ouaté propre à ce grand SUV statutaire qui se compare aisément au premium allemand. Le luxe sans ostentation et le design scandinave en plus. Assurément un bon choix, également en accès aux gammes essence ou diesel déjà fort bien motorisées. Notez aussi que toutes les Volvo sont désormais limitées à 180 km/h de vitesse maximale.

Volkswagen Passat GTE : l’égale du premium allemand

Restylée il y a un an, la Passat se veut l’égale des premium du segment. Elle a aussi peaufiné sa motorisation hybride rechargeable à défaut d’embarquer les dernières motorisations essence et diesel à hybridation légère de 48 V réservées à Audi. Cette Passat peut donc faire valoir une qualité de fabrication équivalente à celle de ses concurrentes du premium, ainsi qu’un agrément de conduite et un confort dynamique en haut du tableau. Pour mieux apprécier cette berline au quotidien en circulation urbaine ou sur de longs parcours autoroutiers, l’hybridation essence de 218 ch, avec ses 400 Nm de couple, se veut donc parfaitement calibrée. En plus d’un prix serré revu à moins de 50 000 euros. Les autres motorisations ne sont à négliger pour autant avec, en essence, le 1.5 TSI de 150 ch/134-163 g en accès à la gamme (34 030 euros) et le 2.0 TDI EVO de 150 ch/123-146 g en diesel (38 410 euros).

Ford Explorer V6 EcoBoost PHEV : l’ami américain

Proposition originale de Ford avec cet Explorer, un énorme SUV (5,05 m de longueur) venu tout droit des États-Unis. Un choix justifié par sa disponibilité en hybride rechargeable, la seule motorisation importée, et pas des moindres : le gros 3.0 V3 essence de 357 ch est secondé par un moteur électrique de 100 ch, ce qui réduit la consommation à… 3,1 l/100 km, à condition d’avoir pris soin de recharger la batterie. Une fois celle-ci épuisée, la consommation remonte à 10,4 l, dans la norme pour cette catégorie. Pour le reste, l’habitabilité est au rendez-vous avec sept places très confortables, mais aussi plus de 2 m³ de chargement en position deux places. Mais c’est surtout sa prestance et son look qu’il faut apprécier en dehors des centres-villes étroits et encombrés. Lieux où cet Explorer est pourtant le bienvenu avec sa motorisation PHEV autorisant l’entrée dans les zones à circulation restreinte. Le tout à un prix imbattable par rapport à ses concurrents allemands.

BMW X3 xDrive30e : la sportivité luxueuse

Le SUV X3 de BMW est emmené depuis peu par une motorisation hybride rechargeable de 292 ch, soit les 184 ch du moteur essence plus les 113 ch du moteur électrique. Une motorisation qui se révèle très performante, en plus d’assurer une grande sobriété mais également l’accès aux centres-villes à circulation restreinte. On peut aussi rouler jusqu’à 135 km/h en mode tout-électrique, silence et sérénité régnant alors à bord. Malgré ses 4,71 m de longueur et ses 2 t à vide, cet X3 demeure maniable et même agile – les ingénieurs de la marque étant non seulement de grands motoristes, mais aussi des experts des liaisons au sol. On y ajoutera bien entendu la réputation tout à fait justifiée de qualité de fabrication et d’assemblage, ainsi que le choix des matériaux, toujours agréables au toucher. Bien entendu, ce luxe se paie au prix fort, soit à partir de 61 350 euros TTC en xDrive30e et finition Business Design. Mais ce tarif est compensé par une valeur résiduelle très élevée.

Mercedes Classe E : toujours plus dominatrice

Restylage plutôt « sportif » à l’été 2020 pour cette Classe E, parangon de la berline du chef d’entreprise. Avec une palette de motorisations à faire pâlir la concurrence : soit non seulement des moteurs essence et diesel à hybridation légère de 48 V (EQ Boost), mais aussi une motorisation hybride rechargeable diesel EQ Power – sans avantages fiscaux en France, contrairement au reste de l’Europe. Mais le 4-cylindres turbo-diesel d’accès à la gamme à 55 800 euros suffit déjà largement pour bénéficier des qualités intrinsèques de la Classe E, avec au premier rang un confort et un agrément de conduite de haut niveau. Les 194 ch sont bien présents, tout en préservant une belle sobriété qui se traduit par des émissions limitées à 136 g (163 g au maximum). Les grands rouleurs choisiront plutôt le 6-cylindres en ligne de 330 ch (172-194 g) mais la note augmente considérablement à 74 000 euros, toujours en Avantgarde Line. Le break est facturé 2 200 euros supplémentaires.

DS 7 Crossback E-Tense 225 ch : revendication premium justifiée

Commercialisé jusqu’à récemment avec une seule motorisation hybride rechargeable de 300 ch en 4×4, le grand SUV DS 7 Crossback a adopté sa version E-Tense de 225 ch en traction avant. Le 1.6 turbo-essence développe toujours 180 ch, aidé par un seul moteur électrique de 110 ch sur le train avant. La puissance totale suffit donc largement, tout comme le couple cumulé de 360 Nm, alors que le poids total diminue avec la suppression du moteur électrique sur le train arrière par rapport à l’E-Tense de 300 ch. Avec comme bénéfice une consommation moyenne à 6,5 l/100 km, une fois la batterie épuisée (72 km d’autonomie en cycle urbain WLTP, 55 km en mixte). Mais aussi un prix en baisse de 5 500 euros par rapport à l’E-Tense de 300 ch. Enfin, on bénéficie toujours du confort indolent des suspensions pilotées par la caméra embarquée qui décrypte le profil de la route. De quoi apprécier, confortablement assis à l’arrière, la qualité de fabrication et le soin du détail des équipements.

Audi A6 : le meilleur de la technologie

Entièrement renouvelée il y a deux ans, l’Audi A6 a su faire sa mue et se pose sans complexe en concurrente directe des berlines à l’étoile et à l’hélice. Cette berline aux anneaux allie pour cela une agilité remarquable par rapport à son encombrement général – c’est une traction et non une propulsion comme les deux autres allemandes. Mais aussi des motorisations essence et diesel à hybridation légère, une hybridation rechargeable et une version Allroad, toutes avouant une très belle vitalité mais en faisant preuve d’une grande sobriété. Ainsi, le 2.0 TDI de 204 ch et 400 Nm de capacité de traction n’émet que 145 g de CO₂ au minimum, un beau record pour sa puissance sur ce segment. Et sa consommation réelle ne dépasse pas les 7,0 l/100 km tous parcours confondus. Pour le reste, on ne peut que souligner la parfaite qualité de fabrication et le sérieux, voire la sévérité bien allemande du design et des équipements de l’habitacle. Le break Avant nécessite 2 600 euros de plus.

Skoda Superb iV PHEV : l’hybridation rechargeable au prix du diesel

La Skoda Superb iV PHEV se dote de la motorisation essence hybride rechargeable de sa cousine Passat, de quoi accéder aux zones à circulation restreinte sans dépenser une fortune. Mais tout en roulant à bord d’une grande limousine très confortable, avec sa suspension pilotée très (trop ?) souple. Sans oublier une présentation très classique au design discret et d’une facture très germanique et non ostentatoire. Le très silencieux mais vif 1.4 TSI essence de 156 ch/250 Nm est à la manœuvre, secondé par un moteur électrique de 115 ch/330 Nm. Le tout développe 218 ch et pas moins de 400 Nm, autant qu’un gros diesel. Et avec ce moteur thermique très silencieux et une insonorisation de haut niveau, difficile de savoir si l’on roule en électrique ou en thermique… ou les deux à la fois. Le tout pour une sobriété exemplaire à 6,5 l/100 km et un CO₂ à partir de 25 g, un record pour le segment et pour les hybrides rechargeables. Le break Combi n’est facturé que 1 100 euros de plus.