Alexis Raillard est le P-DG de Transeco.
« Il n’y a pour l’instant pas besoin de vignette Crit’Air pour circuler à Nantes. Des restrictions de circulation existent et une réglementation plus contraignante va voir le jour vers la fin de l’année prochaine ou au début de 2020. Elle a failli démarrer début 2018 mais c’était vraiment trop tôt, les entreprises n’auraient eu que quelques mois pour se préparer. D’autant que pour notre part, nous venions de changer 35 % de la flotte. Les autorités concernées vont aussi en profiter pour simplifier la réglementation actuelle.
Cela nous conduit à une profonde réflexion induite par notre métier de logistique...
Alexis Raillard est le P-DG de Transeco.
« Il n’y a pour l’instant pas besoin de vignette Crit’Air pour circuler à Nantes. Des restrictions de circulation existent et une réglementation plus contraignante va voir le jour vers la fin de l’année prochaine ou au début de 2020. Elle a failli démarrer début 2018 mais c’était vraiment trop tôt, les entreprises n’auraient eu que quelques mois pour se préparer. D’autant que pour notre part, nous venions de changer 35 % de la flotte. Les autorités concernées vont aussi en profiter pour simplifier la réglementation actuelle.
Cela nous conduit à une profonde réflexion induite par notre métier de logistique urbaine dans la métropole de Nantes : nous n’avons pas souhaité nous contenter d’une attitude réactive face à l’évolution des règles de circulation, mais nous interroger sur l’intérêt de tous les types de motorisation existants et applicables à notre flotte. C’est ainsi que le vélo paraît tout à fait adapté pour environ 30 à 40 % de notre activité, il est rapide et très maniable dans les zones de circulation restreinte et pour des livraisons de petits volumes. Il présente bien sûr l’avantage de ne rien consommer. Mais il ne faut pas oublier que tout mode de transport a ses contraintes, le vélo a les siennes, notamment pour l’assurance : le risque d’accident n’est pas le même et il faut faire attention aux vols. Par ailleurs, comme tout mode de transport, cela demande une planification préalable sur plusieurs aspects. Par exemple, il faut embaucher des conducteurs avec des profils différents.
Pour le reste, nous nous intéressons à l’hybride et l’électrique. À notre sens, l’hybride est vraiment une motorisation qui correspond parfaitement au mode de transport doux souhaité par les pouvoirs publics. L’électrique bénéficie pour sa part d’un réel engouement mais cela avec des inconvénients dont des problèmes de disponibilité. J’ai ainsi renouvelé cinq véhicules sur la vingtaine que nous employons, deux vélos, deux thermiques et un électrique, mais sans avoir obtenu le modèle électrique que nous souhaitions. »