Le transfert de conducteur pour éviter la restitution anticipée

« Cela évite des frais de restitution anticipée alors que de plus en plus de gestionnaires de parc se disent qu’il est plus intéressant d’emmener une voiture jusqu’au bout du contrat. »

Sur ce sujet, la France serait en retard. « Depuis quatre ou cinq ans au Benelux, 10 % des volumes inspectés font l’objet d’un transfert d’un conducteur à un autre ou d’une filiale à une autre. Et environ 15 % de la flotte installée chez un client va changer d’utilisateur en cours de contrat, avec des variations relativement importantes d’un client à un autre. Cela va de 5 à 7 % dans une société traditionnelle, jusqu’à 30 % pour une entreprise de conseil ou qui emploient des itinérants avec un turnover élevé », détaille Bertrand Durand.

Transfert de conducteur : une expertise nécessaire

Dans le cas de la réaffectation d’un véhicule, « juridiquement, c’est la direction RH qui prend la charge des dommages et non pas le nouveau conducteur. Pour livrer le véhicule, il faut donc réaliser une expertise », explique Jean-Pierre Carrot pour le spécialiste de la gestion des restitutions Easyback.

Macadam vient de lancer un produit spécifique en France et quelques clients y ont déjà adhéré. « L’inspection se déroule généralement en présence du conducteur qui part, et une rénovation sur le véhicule est souvent validée par le gestionnaire de parc pour remettre le véhicule à la route avec un nouveau conducteur », ajoute Bertrand Durand.