Si les contraintes réglementaires pèsent plus sur les grandes entreprises que sur les TPE-PME, ces dernières n’en travaillent pas moins à verdir leur flotte. Mais si leurs démarches sont volontaristes, elles restent limitées par les contraintes liées aux véhicules « verts », tout particulièrement en ce qui concerne l’autonomie des modèles électriques.
Pour les TPE-PME, la transition énergétique se veut plus ou moins contraignante selon la taille de la flotte. Avec plus de 100 véhicules, Baudin Châteauneuf doit par exemple renouveler 10 % de son parc en véhicules à faibles émissions pour respecter les attentes de la loi d’orientation des mobilités (LOM). Un changement important pour ce spécialiste de la transformation de l’acier : son parc d’environ 700 véhicules, dont un tiers d’utilitaires, se composait jusqu’ici à 90 % de diesel. « Nous verdissons progressivement cette flotte », précise Yannick Moraux, directeur du service transport et garage.
Depuis 2019, Baudin Châteauneuf a installé...
Pour les TPE-PME, la transition énergétique se veut plus ou moins contraignante selon la taille de la flotte. Avec plus de 100 véhicules, Baudin Châteauneuf doit par exemple renouveler 10 % de son parc en véhicules à faibles émissions pour respecter les attentes de la loi d’orientation des mobilités (LOM). Un changement important pour ce spécialiste de la transformation de l’acier : son parc d’environ 700 véhicules, dont un tiers d’utilitaires, se composait jusqu’ici à 90 % de diesel. « Nous verdissons progressivement cette flotte », précise Yannick Moraux, directeur du service transport et garage.
Depuis 2019, Baudin Châteauneuf a installé seize bornes de recharge électrique de 22 kW sur le parking de son siège de Châteauneuf-sur-Loire dans le Loiret, et en déploie peu à peu dans ses agences et filiales. « Nous nous équipons de véhicules 100 % électriques pour accéder aux ZFE-m (zones à faibles émissions-mobilité) pour des déplacements locaux autour de notre siège. Et quand cela sera nécessaire, nous procéderons pareillement avec nos agences et filiales proches des grandes villes », poursuit Yannick Moraux.
Pour ADS Group, le premier écueil à l’intégration de motorisations alternatives demeure jusqu’ici celui des distances parcourues par les conducteurs. « Dans le cadre de notre activité, les commerciaux roulent de l’ordre de 4 000 km par mois », souligne Jordan Pitaval. Et au vu de ce kilométrage élevé, « le coût de revient kilométrique reste plus intéressant avec le diesel qu’avec les autres technologies », note ce responsable, même si les véhicules hybrides ou 100 % électriques commencent à être compétitifs économiquement.
Certains conducteurs d’ADS Group seraient ainsi plus susceptibles de passer à des véhicules aux motorisations moins émettrices. « Pour des personnels qui bénéficient de voitures de fonction, la technologie hybride peut être proposée. La possibilité est étudiée au cas par cas en fonction de l’usage prévu du véhicule. Mais pour l’instant, rien n’est imposé », rappelle Jordan Pitaval. Et la flotte reste majoritairement diesel. « Nous n’avons jusqu’ici qu’un seul hybride rechargeable, employé par la direction, mais nous poussons à l’intégration de ces modèles au fur et à mesure que l’offre de bornes ou de technologies hybrides rechargeables s’améliore », poursuit Jordan Pitaval.
… et de complexité
Chez Advenis, spécialiste en gestion de patrimoine immobilier à la tête d’une flotte d’environ 70 véhicules, le choix s’est orienté vers l’hybride non rechargeable. « Nous avons fait des tentatives avec des modèles 100 % électriques sur des kilométrages moyens. Mais cela restait trop complexe à gérer pour le conducteur », relate Alexandre Richet. Et ce directeur des achats de citer le Skoda Enyaq iV 100 % électrique avec des temps de recharge trop importants, de l’ordre de 18 heures, pour « faire le plein » au domicile. « Quand certains voudraient aller vers du 100 % électrique, nous les en dissuadons par rapport à l’expérience nous avons eue », ajoute-t-il.
Pour le moment au sein d’Advenis, les véhicules électriques demeurent réservés à l’autopartage. « Nous avons des véhicules électriques en pool parce que nous possédons nos propres bornes sur le site de l’entreprise. Elles étaient déjà présentes quand nous avons intégré le bâtiment : sur 50 places, 25 bornes sont disponibles », décrit Alexandre Richet. Une chance pour l’entreprise qui n’aura pas à se doter de ces équipements dont les prix, là encore, restent orientés à la hausse.
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