Transport de fret : la transition énergétique met les gaz

Sensibilisés à la pollution atmosphérique depuis les normes Euro, les transporteurs routiers circulant en poids lourds ont compris que le diesel n’était plus l’avenir. Certains ont donc opté pour le GNV (gaz naturel pour véhicule). Un choix guidé par des considérations d’efficience, de prix de revient et de confort de travail pour les conducteurs.
- Magazine N°251
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Transport de fret - En juin 2019, le groupe Malherbe a inauguré une station GNL/C publique sur son site de Carpiquet. Proche du périphérique de Caen et d’un carrefour d’autoroutes, celle-ci reste propriété du fournisseur de gaz Naturgy.
En juin 2019, le groupe Malherbe a inauguré une station GNL/C publique sur son site de Carpiquet. Proche du périphérique de Caen et d’un carrefour d’autoroutes, celle-ci reste propriété du fournisseur de gaz Naturgy.

En 2017, le parc français roulant comprenait 1 282 poids lourds de plus de 3,5 t roulant au gaz, selon l’Observatoire du véhicule industriel (OVI). Ce chiffre est passé à 2 282 porteurs ou tracteurs en 2018, contre 94 camions électriques et 12 camions à essence (statistiques RSVERO). Pour 2019, l’OVI pense que le nombre de VI au GNV va s’accroître encore de 1 500 unités, atteignant 3 782 véhicules. Si ce chiffre est loin des 334 000 poids lourds français roulant au gazole, cette accélération atteste de la préférence marquée des transporteurs routiers pour le gaz.

Premiers tours de roue au GNV

Patrick Mendy, dirigeant, P. Mendy
Patrick Mendy, dirigeant, P. Mendy

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