Communiquer pour faire accepter les évolutions

C’est en montrant les chiffres du projet Équilibre que Megevand Frères a fait accepter la réduction des puissances des véhicules à ses chauffeurs, pour qui la puissance reste souvent un facteur d’attractivité, en particulier parmi les anciennes générations.

« Le développement durable, c’est donc aussi réussir à faire prendre conscience aux chauffeurs et aux consommateurs que parfois, le mieux est l’ennemi du bien. Cela passe par de la communication autour d’éléments très factuels et de démonstrations scientifiques prouvées : ce sont les meilleurs éléments de motivation pour emmener un groupe vers des solutions plus vertueuses », conseille Pascal Megevand, directeur R&D et SI.

À la tête de 25 personnes, ce transporteur n’a pas d’actions définies de communication mais effectue des piqûres de rappel régulières auprès de ses salariés. « C’est une action au quotidien, notamment lorsque nous sommes témoins de mauvaises pratiques », note Pascal Megevand.

Un besoin de transparence auprès des territoires

Sotradel est quant à lui actif auprès des écoles, des centres de formation, des agglomérations et des collectivités locales. « Cela contribue à l’acceptabilité de notre activité sur le territoire public. Le camion, gros et encombrant sur la route, reste indispensable, d’où un besoin de transparence », indique David Billandon, responsable qualité sécurité sûreté environnement.

Par exemple, pour rassurer, l’entreprise a présenté ses véhicules GNV aux agglomérations, aux associations, aux forces de l’ordre et aux pompiers. « Un amalgame avec le GPL est souvent fait, reprend David Billandon (voir notre article). La communication est d’autant plus importante avec l’arrivée du marché carbone. »