Les Transports Poux font le choix du tout-GNV avec Gaz’Up

TPE de transport d’équipements de maison, Poux s’est engagé depuis 2017 dans la décarbonation à partir du GNV en gérant la station Gaz’Up de Toulouse. Avec des gains à la clé.
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Transports Poux
Grâce au biogaz, les Transports Poux finaliseront leur transition énergétique dès 2023.

Depuis 2017, Guillaume Chavanat, le dirigeant des Transports Poux (31130 Flourens), n’achète plus de poids lourds roulant au gazole. Il a en effet intégré le réseau Gaz’Up en devenant le gérant de la seconde station Gaz’Up créée en France, à Toulouse. Et en parallèle, il a renouvelé petit à petit sa flotte avec des camions roulant au GNC.

Aujourd’hui, sur ses onze VI, sept roulent au GNC et au bioGNC, les deux derniers ayant intégré la flotte en mai. Fin 2021, deux autres suivront et fin 2022, tous les poids lourds rouleront au GNC. Ne carbureront plus au gazole que ses quatre VUL pour des raisons de réseau d’avitaillement. « En GNC, leur autonomie serait insuffisante pour parcourir l’Occitanie et la montagne comme ils le font au quotidien, explique Guillaume Chavanat. Mais dans un an, il y aura assez de stations de gaz en France et je les remplacerai par des VUL au GNC pour ne plus acheter de gazole dès 2023. »

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Pour Guillaume Chavanat, le modèle coopératif des stations Gaz’Up permet un partage des gains qui accélère la décarbonation des transporteurs et de leurs clients.

Une réelle pérennité du gaz

En homme de conviction, Guillaume Chavanat estime avoir trouvé l’énergie durable la plus pérenne. « Le gaz est plus disponible que le B100 qui nécessite d’avoir sa propre sa cuve. Il est aussi plus vertueux car il peut être 100 % biogaz, avec une réduction de 85 % du CO2 et des NOx, et des particules fines quasi inexistantes. Son réseau d’avitaillement est réel et efficace, les camions sont bons et on atteint vite un équilibre économique. Enfin, mes conducteurs apprécient la diminution du bruit et la propreté du gaz, ainsi que l’absence d’AdBlue. Je suis donc convaincu que le biogaz n’est pas une énergie transitoire, mais qu’il cohabitera avec l’électrique dont les batteries sont polluantes, et avec l’hydrogène dont les experts pensent qu’il ne sera vert et accessible à grande échelle qu’en 2030 », expose ce dirigeant.

Un modèle de station vertueux

La prise en charge de la gestion de la station Gaz’Up de Toulouse a permis à Guillaume Chavanat d’accélérer son retour sur investissement grâce aux bénéfices qu’elle génère et qu’il partage avec les autres actionnaires. « Avec l’accroissement de la communauté Gaz’Up, nous arrivons à une rentabilité et à des volumes satisfaisants. Ce qui permet de maintenir un niveau de service élevé, en évitant toute rupture d’approvisionnement, et de distribuer du biogaz aux clients qui le souhaitent », expose ce dirigeant. Pour les Transports Poux, qui livrent les centres-villes et les zones pavillonnaires, la vignette Crit’Air1 du GNC est aussi un atout. Mais la rentabilité vient d’ailleurs : « Entre les aides de l’État et des collectivités et le coût réduit du gaz, plus on roule, plus on rentabilise les véhicules, note ce dirigeant. Le retour sur investissement n’est pas forcément plus long que pour un véhicule au gazole et si l’on utilise le bon camion pour le bon transport, on obtient un TCO très compétitif. »

Membre du réseau TEM de distribution de mobilier de collectivités, les Transports Poux livrent les centres-villes et les zones pavillonnaires où les clients apprécient l’usage du biogaz.
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