1. Une externalisation des prestations techniques
Tout d’abord, cette pratique peut se concentrer sur les prestations techniques : les opérations restent réalisées par le loueur longue durée mais l’entreprise pilote les aspects techniques pour générer des gains. Dans ce cadre, l’entreprise se dégage de la gestion de l’entretien, de la maintenance, des pneus, de l’assurance, des sinistres, du vitrage, des cartes carburant (les cartes sont perdues, les codes, oubliés), etc. Toutes ces tâches sont chronophages et exigent de définir des contrôles.
2. Une gestion avec un tiers
Deuxième niveau d’externalisation, la gestion se fait avec un...
1. Une externalisation des prestations techniques
Tout d’abord, cette pratique peut se concentrer sur les prestations techniques : les opérations restent réalisées par le loueur longue durée mais l’entreprise pilote les aspects techniques pour générer des gains. Dans ce cadre, l’entreprise se dégage de la gestion de l’entretien, de la maintenance, des pneus, de l’assurance, des sinistres, du vitrage, des cartes carburant (les cartes sont perdues, les codes, oubliés), etc. Toutes ces tâches sont chronophages et exigent de définir des contrôles.
2. Une gestion avec un tiers
Deuxième niveau d’externalisation, la gestion se fait avec un tiers. Ce dernier va consolider les informations en provenance des différents services de l’entreprise et des différents loueurs.
3. L’outsourcing
Enfin, l’outsourcing constitue l’étape ultime. Il s’impose notamment quand l’entreprise veut réaffecter les ressources en charge de la gestion de flotte. « Quel que soit le niveau d’externalisation, rappelle Olivier Rigoni pour Cogecar, la démarche vise à réaliser des économies. »
Différencier gestion technique et administrative
Direct Fleet gère 10 000 véhicules pour le compte d’une trentaine de clients et distingue la gestion technique de la gestion administrative. « Des acteurs comme ALD Automotive proposent des solutions de gestion technique facturées au réel », précise Maxime Sartorius pour Direct Fleet. Pour sa part, ce prestataire délaisse cette gestion pour se concentrer sur les fonctions administratives qui pourraient être prises en charge en interne. À 90 %, le travail du fleet manager concerne alors le véhicule : commande et renouvellement, gestion des badges et des cartes, des amendes, etc. Il pilote aussi les aspects financiers (contrats de LLD, fiscalité, etc.) et œuvre à l’optimisation des achats (appels d’offres, choix des fournisseurs, mise en concurrence à chaque commande, etc.). Dans ce contexte, le fleet manager dispose de son propre outil informatique et intègre le conseil à sa mission.