Quelle est votre analyse de l’évolution du marché en 2011 ?
J’ai une vision plutôt optimiste du marché VO. La fin de la prime à la casse relance l’intérêt des particuliers pour l’occasion. Par ailleurs, les véhicules dont les contrats ont été prolongés pendant la crise vont prochainement nous être restitués. Pour nous, cela se traduira par de nouvelles commandes. Nous sommes prêts à absorber des volumes supplémentaires. Nous nous sommes fixé un objectif ambitieux pour 2011 : compter 33 000 véhicules en parc en fin d’année, dans un marché où la concurrence sera plus rude. Ma vision à trois ans est un parc français en LLD en hausse moyenne de...
Quelle est votre analyse de l’évolution du marché en 2011 ?
J’ai une vision plutôt optimiste du marché VO. La fin de la prime à la casse relance l’intérêt des particuliers pour l’occasion. Par ailleurs, les véhicules dont les contrats ont été prolongés pendant la crise vont prochainement nous être restitués. Pour nous, cela se traduira par de nouvelles commandes. Nous sommes prêts à absorber des volumes supplémentaires. Nous nous sommes fixé un objectif ambitieux pour 2011 : compter 33 000 véhicules en parc en fin d’année, dans un marché où la concurrence sera plus rude. Ma vision à trois ans est un parc français en LLD en hausse moyenne de 2 à 3 % par an, grâce à la conquête de nouveaux comptes sur les PME et TPE.
Comment se développe ING Car Lease en France ?
En 2010, la hausse de notre activité commerciale s’est traduite par 13 500 commandes pour un objectif de 10 000. Elle nous a aussi conduits à renforcer nos effectifs. En 2010, ING Car Lease a créé vingt postes supplémentaires. Nous avons des ambitions similaires pour 2011, avec une trentaine de recrutements prévus, essentiellement pour renforcer nos équipes commerciales. Nous devrions ainsi terminer l’exercice 2011 avec environ 150 collaborateurs, contre 115 aujourd’hui. Cette croissance des effectifs va s’accompagner du recrutement d’une DRH.
Quelles sont les raisons de votre bonne santé ?
Nous avons sans doute profité d’une conjoncture où certains acteurs de la LLD n’avaient pas une stratégie parfaitement claire en matière de conquête commerciale, de valeurs résiduelles… Nous nous sommes montrés plus confiants sur les perspectives d’avenir et avons peut-être pronostiqué des valeurs résiduelles un peu meilleures que les autres. De plus, notre maison-mère nous refinance à des taux attractifs. Grâce à cette stratégie, nous sommes désormais positionnés comme un acteur clé du marché de la LLD en France. Un seul chiffre résume cette montée en puissance : nous étions sur un rythme de 6 500 commandes en 2009, nous sommes passés à plus de 13 000 en 2010.