« Cette hausse est pour plus de la moitié attribuable aux collectivités locales. Elles viennent plus vers notre centrale d’achat pour ses conditions économiques, dans un contexte budgétaire qui se resserre », explique-t-il.
L’annonce du renforcement du bonus cet été et son ouverture a aussi changé la donne. « Les collectivités avaient déjà accès au bonus mais pas les services de l’État, précise le responsable. Nous avons donc enregistré en août, qui n’est pas habituellement un mois de forte activité, un rythme important de commandes de véhicules électriques. Nous avons vendu en un mois près de la moitié de ce que nous avions pu...
« Cette hausse est pour plus de la moitié attribuable aux collectivités locales. Elles viennent plus vers notre centrale d’achat pour ses conditions économiques, dans un contexte budgétaire qui se resserre », explique-t-il.
L’annonce du renforcement du bonus cet été et son ouverture a aussi changé la donne. « Les collectivités avaient déjà accès au bonus mais pas les services de l’État, précise le responsable. Nous avons donc enregistré en août, qui n’est pas habituellement un mois de forte activité, un rythme important de commandes de véhicules électriques. Nous avons vendu en un mois près de la moitié de ce que nous avions pu vendre sur les six mois précédents. Cette augmentation du bonus semble donc avoir été un élément déclencheur d’intentions d’achat, et a donc changé le comportement des collectivités locales et aussi de quelques administrations sur l’électrique », détaille Jean-Marc Borne. Il précise aussi que pour les hybrides, l’Ugap n’a que peu de modèles à proposer, raison pour laquelle les ventes restent « anecdotiques ».
À la question des modes de financement, le responsable de l’Ugap note que la LLD reste marginale par rapport « aux ventes en modalité patrimoniale. Nous avons cependant revu notre politique commerciale avec notre partenaire, fait entrer de nouveaux modèles comme la 208 et cette année, nous constatons que l’activité est sensiblement supérieure à celle de l’année dernière, dans un rapport d’un à deux, tout en restant très loin de l’achat direct », précise-t-il.
De son côté, le fleet management, après de trois ans d’offre par l’Ugap, concerne essentiellement la flotte de l’État avec plus de 35 000 véhicules qui pèse 90 % de la clientèle de la centrale dans ce domaine. « À l’origine, nous estimions que les collectivités y adhéreraient rapidement, mais ce n’est pas le cas : cette offre ne représente quelques milliers de véhicules, plus souvent des poids lourds que des véhicules légers. C’est une tendance plus lente. Néanmoins, nous pensons que les collectivités vont y venir de façon certaine, notamment parce ce qu’elles ne souhaitent plus continuer à investir dans des garages intégrés, principal obstacle à ce mode de financement », conclut Jean-Marc Borne.