Gestionnaire du réseau de transport d’électricité en France, RTE réfléchit à la réorganisation de sa flotte de 2 300 véhicules et envisage de recourir à un fleeter pour la partie maintenance.
Le responsable de la flotte de RTE a fait mener un audit par un cabinet afin d’identifier les points d’amélioration de la maintenance. « La piste la plus évidente, que nous souhaitons mettre en place, est de faire appel aux services d’un fleeter avec plusieurs objectifs : diminuer le nombre de factures, cadrer et contrôler les dépenses et faire gagner du temps à tous nos gestionnaires et conducteurs », indique Arnaud Delpuech.
« Environ 350 véhicules,...
Gestionnaire du réseau de transport d’électricité en France, RTE réfléchit à la réorganisation de sa flotte de 2 300 véhicules et envisage de recourir à un fleeter pour la partie maintenance.
Le responsable de la flotte de RTE a fait mener un audit par un cabinet afin d’identifier les points d’amélioration de la maintenance. « La piste la plus évidente, que nous souhaitons mettre en place, est de faire appel aux services d’un fleeter avec plusieurs objectifs : diminuer le nombre de factures, cadrer et contrôler les dépenses et faire gagner du temps à tous nos gestionnaires et conducteurs », indique Arnaud Delpuech.
« Environ 350 véhicules, soit 15 % de notre flotte en LLD, bénéficient déjà d’un contrat de maintenance maîtrisé. A contrario, les conducteurs des véhicules en propre font réaliser l’entretien dans l’un des 2 000 garages du réseau Autodistribution mais aussi en hors marché auprès de concessionnaires ou d’un garagiste local », explique le responsable.
Il en va de même pour les pneus : certains conducteurs vont chez leur garagiste alors qu’un contrat existe avec deux distributeurs. « Nous avons des contrats avec des spécialistes des pneus ou des pare-brise alors que les conducteurs cherchent un prestataire unique pour des raisons de temps. Un compromis doit être trouvé et le fleeter pourrait apporter une solution », analyse Arnaud Delpuech.
La gestion de la flotte incombe à des responsables locaux, parfois des chefs d’équipe, sur plus de 180 sites. Une donne qui va changer avec la nomination d’Arnaud Delpuech comme gestionnaire national de la flotte. « Le but final est d’identifier les coûts en entretien et réparation de chaque véhicule afin de mieux maîtriser les 3,6 millions d’euros de dépenses annuelles. L’étape suivante consistera à comparer les coûts de la maintenance des véhicules avec ceux de la LLD », anticipe-t-il.
La flotte de RTE en chiffres
• 2 300 véhicules dont 800 VP et 1 500 VUL