« On ne gère pas la flotte sur un smartphone », avertit cependant Jean-Michel Julian, directeur commercial d’InfoParc, l’éditeur du logiciel de gestion de parc SIP2. Mais cette solution est utile pour impliquer les conducteurs.
Avec l’application Smart SIP2 lancée en mai, le gestionnaire de parc sélectionne ainsi les informations que le conducteur va récupérer sur son téléphone. « Il s’agit de documents sur le véhicule, la charte de conduite, aussi bien que des alertes sur les révisions à venir, les consommations anormales, la date de renouvellement des véhicules, etc. », énumère Jean-Michel Julian.
Avec Fleetwave Forms, la dernière application...
« On ne gère pas la flotte sur un smartphone », avertit cependant Jean-Michel Julian, directeur commercial d’InfoParc, l’éditeur du logiciel de gestion de parc SIP2. Mais cette solution est utile pour impliquer les conducteurs.
Avec l’application Smart SIP2 lancée en mai, le gestionnaire de parc sélectionne ainsi les informations que le conducteur va récupérer sur son téléphone. « Il s’agit de documents sur le véhicule, la charte de conduite, aussi bien que des alertes sur les révisions à venir, les consommations anormales, la date de renouvellement des véhicules, etc. », énumère Jean-Michel Julian.
Avec Fleetwave Forms, la dernière application mobile lancée par l’éditeur Chevin, le gestionnaire peut créer un formulaire personnalisé ensuite envoyé au conducteur. Ces formulaires sont notamment employés pour demander d’effectuer un état des lieux du véhicule, avec des prises de photos et sa signature.
Du conducteur vers le gestionnaire
Mais la communication d’informations s’établit aussi du conducteur vers le gestionnaire, comme pour des transmissions de kilométrages. Sur l’application Nomad d’As-Tech, éditeur de logiciels de gestion de flotte, cette remontée d’informations par le conducteur s’étend à l’envoi de photos. « Elles sont utiles pour transmettre au gestionnaire un état de dégradation du véhicule et demander son intervention si nécessaire », indique Laurent Figiel, dirigeant d’As-Tech Solutions.
Les applications mobiles se veulent aussi utiles pour le conducteur. Chez As-Tech, l’application est employée pour envoyer des informations liées à l’éco-conduite sur la base des analyses de prise de carburant par exemple. « Avec My Arval Mobile, le conducteur dispose d’informations sur les kilométrages effectués, ses consommations de carburant, son mode de conduite, etc. Il peut aussi qualifier ses trajets professionnels ou privés. C’est important pour un salarié qui fonctionne en frais réels et doit faire des déclarations », détaille Jean-François Codina, directeur des nouvelles mobilités chez Arval. Au-delà, le conducteur peut aussi effectuer lui-même des demandes d’entretien de son véhicule, pour commander une maintenance, un changement de train de pneus, etc.
Reste à faire entrer les applications dans les mœurs. Ce qui ne sera pas difficile : selon le spécialiste des données mobiles App Annie, les Français passent en moyenne 1 h 30 par jour sur des applications, avec une quarantaine d’applications utilisées au cours du mois…