Un travail en amont sur la car policy

« C’est une condition sine qua non si l’entreprise veut rentrer dans une dynamique sérieuse », souligne Philippe Noubel, directeur adjoint d’Arval. Après cette première étape, les loueurs définissent une méthode et proposent des solutions selon les priorités et l’organisation de l’entreprise.

Pour mettre en oeuvre une stratégie « eco-friendly », le plus simple et le plus visible est d’agir sur les émissions de CO2. De plus, diminuer ces rejets permet d’optimiser la fiscalité et de réduire les factures de carburant. Un argument qui fait mouche auprès des directions financières. La première solution est de revoir la car policy pour exclure les véhicules les plus polluants et référencer les plus sobres. Cela étant, les choix doivent se faire en fonction de l’utilisation du véhicule. « Si vous choisissez un hybride parce qu’il affiche 90 g/ km de CO2 sur catalogue et que vous l’attribuez à un commercial qui roule principalement sur des nationales et des autoroutes, ce n’est pas sérieux car le bilan carbone devient catastrophique », observe Philippe Noubel.