Pour La Poste, les pneus pèsent environ 15 millions d’euros annuels pour 67 000 véhicules. Afin d’optimiser ce poste, Véhiposte, filiale chargée de gérer la flotte, a pris plusieurs mesures.
« Depuis quelques années, nous avons fait en sorte de découpler la gestion des pneus de celle de l’entretien. Dans le partenariat avec Michelin, en dehors des conditions commerciales, le manufacturier nous accompagne dans la réduction de la consommation. Il nous conseille pour définir les préconisations et apporte son aide sur la communication autour de l’usure (sous-gonflage, éco-conduite, etc.). Pour Véhiposte qui gère 67 000 véhicules, le pneu constitue...
Pour La Poste, les pneus pèsent environ 15 millions d’euros annuels pour 67 000 véhicules. Afin d’optimiser ce poste, Véhiposte, filiale chargée de gérer la flotte, a pris plusieurs mesures.
« Depuis quelques années, nous avons fait en sorte de découpler la gestion des pneus de celle de l’entretien. Dans le partenariat avec Michelin, en dehors des conditions commerciales, le manufacturier nous accompagne dans la réduction de la consommation. Il nous conseille pour définir les préconisations et apporte son aide sur la communication autour de l’usure (sous-gonflage, éco-conduite, etc.). Pour Véhiposte qui gère 67 000 véhicules, le pneu constitue un enjeu important et un budget d’environ 15 millions d’euros annuels.
Au dernier appel d’offres pneumatiques, nous avons ajouté la prestation de contrôle de parc et de mise sous pression des enveloppes. Cette démarche est partie du constat que 80 % des enveloppes sont sous-gonflées, ce qui demeure l’un des principaux facteurs d’usure. Cette prestation est assurée par les réseaux référencés, Euromaster, Point S, Profil+, First Stop. Elle est appréciée des directeurs des unités opérationnelles : la flotte est de fait surveillée par un spécialiste qui les conseille et peut prodiguer des recommandations s’il constate des usures anormales ou la nécessité d’un remplacement.
Nous recourons au gardiennage parce que les enveloppes prennent de la place et posent des difficultés de manutention pour les transporter et les faire monter à la fin de l’été ou de l’hiver. Ce gardiennage permet aussi de nous assurer que les pneus sont montés dans les règles de l’art et que leurs caractéristiques sont conformes aux préconisations des constructeurs.
Si les procédures nécessaires ont été établies, nous avons constaté que ce service est plus ou moins bien maîtrisé par les points de vente. Il nous est arrivé de prendre des rendez-vous pour remonter des pneus stockés qui n’étaient pas disponibles. Mais nous pensons que l’ensemble des mesures prises produisent leurs effets : nous avons noté un recul de plus de 10 % de la consommation de pneus en 2014, soit de 190 000 à 170 000 pneus. »