Sur nos résultats, j’ai procédé à des benchmarks avec une structure comparable à la nôtre et j’ai constaté que nos ratios se situaient dans une bonne moyenne. Et pour aller plus loin dans la baisse des coûts, il faut aussi s’attaquer à plus long terme à la sinistralité, à la baisse de la consommation, et à la professionnalisation de notre réseau interne de gestionnaires de parc.
» Le département engins et outillages assure la maîtrise d’ouvrage du parc de la branche Infrastructure, soit 13 000 véhicules. Sur ce total, il faut compter 12 000 VL et plusieurs centaines de poids lourds jusqu’à 38 t. Les VL comprennent des VP et des VU...
Sur nos résultats, j’ai procédé à des benchmarks avec une structure comparable à la nôtre et j’ai constaté que nos ratios se situaient dans une bonne moyenne. Et pour aller plus loin dans la baisse des coûts, il faut aussi s’attaquer à plus long terme à la sinistralité, à la baisse de la consommation, et à la professionnalisation de notre réseau interne de gestionnaires de parc.
» Le département engins et outillages assure la maîtrise d’ouvrage du parc de la branche Infrastructure, soit 13 000 véhicules. Sur ce total, il faut compter 12 000 VL et plusieurs centaines de poids lourds jusqu’à 38 t. Les VL comprennent des VP et des VU principalement affectés aux Infrapole, les établissements territoriaux chargés de la maintenance et des travaux, et aux Infralog. Les Infralog sont des établissements logistiques chargés de venir en appui aux Infrapole pour des chantiers de maintenance et de travaux. Ils disposent de moyens logistiques lourds dont des poids lourds.
En juillet 2011, nous avons mis en place la charte de l’utilisateur. Elle rappelle les principes liés à l’usage des véhicules de service : procéder aux vérifications d’usage avant de recourir au véhicule, le rendre en bon état, signaler les problèmes, etc.
La car policy a permis de définir les types de véhicules qui peuvent être commandés en fonction de l’usage. Pour un directeur d’établissement en contact avec l’extérieur, un VP de quatre à cinq places conviendra. Pour de la maintenance ou du transport d’outillage, on optera pour un VU à deux places, avec des aménagements spécifiques. Dans le choix du véhicule, c’est le besoin qui prime. Autre exemple : pour succéder à nos véhicules ferroviaires obsolètes, nous avons opté pour des camions rail-route qui peuvent donc fonctionner selon ces deux modes de transport. Avec à la clé une facilité bien plus grande pour déplacer ces engins et donc des gains notables.
Un point à souligner : dans nos choix, le développement durable constitue aussi un critère important. Ainsi, fin 2012, nous avons substitué à des tracteurs de semi qui consommaient en moyenne 70 l/100 km, par tracteurs plus modernes qui affichent 25 l/100 km. De même, nous tenons compte des évolutions de motorisations et tous nos nouveaux camions seront Euro 6.
De 2005 à 2010, le parc a connu une croissance continue, notamment due à la hausse du nombre des investissements et des travaux. En 2011-2012, la tendance s’est inversée et le parc est désormais stabilisé. Nous avons de fait réduit la taille du parc de plusieurs centaines de véhicules.
À l’heure actuelle, nous travaillons les restitutions, l’un des grands chantiers de l’année, avec des actions fortes dans un quart de nos cinquante établissements. Pour ce faire, nous employons un outil d’optimisation pour dimensionner le parc en fonction de l’effectif ; il nous aide aussi à repérer les véhicules à supprimer selon quatre critères : les véhicules sans remontée kilométrique depuis six mois ; les véhicules roulant moins de 5 000 km par an ; les retards de restitution ; les véhicules âgés de plus de huit ans.
Avec l’appui de la cellule de pilotage, nous avons établi des revues de performance tous les quatre mois. Nous bénéficions donc d’une vision du parc mesuré sous l’angle TCO-TCM, avec les principaux postes de dépenses. Nous pouvons constater les dérives, les problèmes liés à la sinistralité, et les signaler aux directeurs de production concernés. Établissement par établissement, nous identifions les axes de progrès.
Deux fois par an, nous réunissons un comité de pilotage avec le directeur de la production industrielle et le directeur financier de la branche Infrastructure. Cela montre l’engagement managérial de la direction et l’implication à tous les niveaux des établissements. »
La flotte de la branche Infrastructure en chiffres
• 13 000 véhicules dont 12 000 VL et plusieurs centaines de poids lourds jusqu’à 38 t