Sur les utilitaires, la réglementation impose des équipements obligatoires dont, parmi les classiques, le système de contrôle électronique de trajectoire ESP et le freinage ABS avec aide au freinage d’urgence (AFU).
L’occasion pour les constructeurs de proposer des ESP très évolués comme chez Iveco sur le Daily ou Mercedes sur le Vito et le Sprinter. Sur ces deux modèles, l’Adaptative ESP prend en compte le niveau et la position de la charge, sèche les plaquettes en cas de pluie ou encore remet le véhicule en ligne en cas de coup de vent latéral (Crosswind Assist).
Ce sont ces centrales ABS et ESP qui permettent aux VUL de s’équiper de l’aide...
Sur les utilitaires, la réglementation impose des équipements obligatoires dont, parmi les classiques, le système de contrôle électronique de trajectoire ESP et le freinage ABS avec aide au freinage d’urgence (AFU).
L’occasion pour les constructeurs de proposer des ESP très évolués comme chez Iveco sur le Daily ou Mercedes sur le Vito et le Sprinter. Sur ces deux modèles, l’Adaptative ESP prend en compte le niveau et la position de la charge, sèche les plaquettes en cas de pluie ou encore remet le véhicule en ligne en cas de coup de vent latéral (Crosswind Assist).
Ce sont ces centrales ABS et ESP qui permettent aux VUL de s’équiper de l’aide au démarrage en côte – très pratique avec une pente raide et surtout un véhicule à pleine charge –, de l’anti-patinage ou du système de contrôle de stabilité de la remorque en cas d’attelage. Quiconque a déjà eu affaire à une mise en lacet d’une remorque se rend parfaitement compte de l’intérêt d’un tel système.
Équipements de sécurité : faites votre choix !
Autres systèmes qui se généralisent et concourent à la sécurité des usagers des VUL : l’alerte de franchissement involontaire de ligne et le TPMS (Tire Pressure Monitor System) ou système de contrôle de la pression des pneus. Ford, Volkswagen ou PSA commercialisent aussi des modèles équipés de freinage automatique en cas d’obstacle.
Avec des systèmes électroniques de sécurité comme l’alerte de vigilance conducteur, les VUL offrent un excellent niveau de sécurité active. À noter en revanche que la cloison de séparation totale, gage évident de sécurité pour éviter la projection d’équipements transportés en cas de choc, n’est toujours pas obligatoire…
Mais ces systèmes, aussi efficaces soient-ils, ne remplacent pas la vigilance et surtout les bonnes pratiques lors du chargement et de l’emploi du véhicule. La première règle reste, bien entendu, de ne pas dépasser la charge utile maximale. Une évidence pourtant souvent peu respectée. En outre, le poids à vide des véhicules a fortement augmenté ces dernières années, revers de la médaille sécuritaire. De fait, l’adoption de nombreux équipements supplémentaires a aussi pour conséquence une charge utile parfois très faible au regard du volume disponible.
Il convient aussi de rappeler que la réglementation impose de se conformer aux charges et masses homologuées sur le véhicule, que ce soit pour la charge utile globale ou bien la répartition des masses par essieu.
Bien entendu, l’arrimage du chargement dans la cellule arrière reste fondamental pour éviter le déplacement violent d’objets pouvant devenir dangereux lors des freinages d’urgence. Ces objets doivent donc être calés et fixés. Dans l’idéal, un chargement doit être parfaitement réparti entre l’avant et l’arrière, mais aussi entre le côté droit et le côté gauche, pour maintenir l’équilibre global du véhicule et sa stabilité.
La règle n° 1 : former et sensibiliser l’utilisateur
Pour réduire l’accidentologie, les formations à la sécurité se font de plus en plus courantes au sein des grandes flottes. Elles portent sur le chargement mais aussi sur les spécificités des VUL et leurs équipements de sécurité.
Autour de ces sujets, les Caisses régionales d’assurance maladie et les Caisses générales de sécurité sociale possèdent des services prévention composés d’ingénieurs-conseils et de contrôleurs de sécurité. Spécifiquement formés aux disciplines de la prévention des risques professionnels, ils connaissent l’expérience quotidienne de l’entreprise. Et peuvent conseiller voire, sous certaines conditions, soutenir les acteurs concernés (direction, médecin du travail, CHSCT, etc.) dans la mise en œuvre des démarches et outils de prévention les mieux adaptés à chaque situation. Ces services assurent aussi la mise à disposition de tous les documents édités par l’INRS.