
Les prix s’entendent « à partir de », TTC pour les VP, HT pour les VUL, hors bonus et autres incitations fiscales. Toutes les données techniques (consommation, autonomie, puissance, etc.) sont exprimées en WLTP et selon la norme Euro 6d Full.
Le Groupe PSA devenu Stellantis poursuit bien entendu sa stratégie d’électrification à partir de la chaîne de traction commune à ses VP avec un moteur électrique de 100 kW/136 ch (en crête) et une batterie de 50 kWh pour 230 km d’autonomie, ou de 75 kWh et 330 km d’autonomie (fourgons standards).
L’ë-Jumpy aligne ses gammes…
Le Citroën ë-Jumpy est commercialisé en fourgon Club M...
Les prix s’entendent « à partir de », TTC pour les VP, HT pour les VUL, hors bonus et autres incitations fiscales. Toutes les données techniques (consommation, autonomie, puissance, etc.) sont exprimées en WLTP et selon la norme Euro 6d Full.
Le Groupe PSA devenu Stellantis poursuit bien entendu sa stratégie d’électrification à partir de la chaîne de traction commune à ses VP avec un moteur électrique de 100 kW/136 ch (en crête) et une batterie de 50 kWh pour 230 km d’autonomie, ou de 75 kWh et 330 km d’autonomie (fourgons standards).
L’ë-Jumpy aligne ses gammes…
Le Citroën ë-Jumpy est commercialisé en fourgon Club M (5,3 m3) à 36 100 euros en 50 kWh et à 41 100 euros en 75 kWh. En carrosserie XL de 6,1 m3, le premier est à 36 800 euros et le second à 41 800 euros. En fourgon Cityvan XS (4,6 m3), ce VU n’existe qu’avec la batterie de 50 kWh à 37 250 euros alors qu’en Driver M (5,3 m3), la 50 kWh est à 37 850 euros et la 75 kWh passe à 42 850 euros. En Driver XL (6,1 m3), le premier est à 38 550 euros et le second à 43 550 euros. La cabine approfondie fixe nécessite 3 200 euros de plus sur toute la gamme ; comptez 2 850 euros pour la cabine approfondie repliable. Enfin, en plancher-cabine et uniquement en taille M (volume utile maxi : 10,7 m3), le 100 kW/50 kWh est à 33 300 euros et le 100 kW/75 kWh, à 38 300 euros.
Chez Opel, le Vivaro-e reprend intégralement cette gamme mais avec des prix inférieurs. Le L1 e-200 (4,60 m de long) ne se décline qu’en 136 ch/50 kWh à 33 220 euros. Le L2 e-200 (4,95 m) est à 33 720 euros en 50 kWh ; le L2 e-300 revient à 38 720 euros en 75 kWh. Enfin, en L3 (5,30 m), l’e-200 est à 34 420 euros en 50 kWh et l’e-300 à 39 420 euros en 75 kWh. La cabine approfondie repliable est à 36 640 euros en L2 (4,95 m de long) en 50 kWh, et à 41 640 euros en 75 kWh. La cabine approfondie fixe coûte 38 025 euros alors que le plancher-cabine L2 n’existe qu’en e-200 à 33 235 euros en 50 kWh.
… tout comme le Vivaro-e et l’e-Expert
On ne change pas une équipe qui gagne et chez Peugeot, l’e-Expert calque logiquement sa gamme sur celle de l’ë-Jumpy et du Vivaro-e, tous trois sortant des lignes de fabrication de Sevel Nord à Hordain (59). Ce VU débute donc à 36 100 euros avec la batterie de 50 kWh et à 41 100 euros en 75 kWh, soit exactement les prix et la gamme de l’ë-Jumpy.
Toyota bénéficie également de sa propre version rebadgée. Une fabrication démarrée suite à l’accord avec PSA lors du retrait de Fiat de cette usine. Ironie du sort, Fiat pourrait bénéficier à nouveau de cette usine de production de VUL suite à son alliance avec PSA pour former Stellantis. Pour l’heure, le Toyota Proace Electric se décline en format Compact L1 (4,60 m de long) en 50 kWh uniquement à 36 000 euros, en Medium L2 (4,95 m) en 50 kWh à 36 500 euros ou en 75 kWh à 41 500 euros. En L3 (5,30 m), ce Proace Electric débute à 37 200 euros en 50 kWh et à 42 200 euros en 75 kWh. On retrouve les cabines approfondies et plancher-cabine des trois autres marques, sachant que les prix sont inférieurs de 100 euros à ceux de la « maison-mère », le lion.
Citons aussi les récentes annonces de Citroën, Opel et Peugeot autour des Jumpy, Vivaro et Expert emmenés par une pile à combustible à hydrogène. Opel est ainsi devenu, depuis son intégration dans le Groupe PSA puis Stellantis, le centre de R&D pour la PAC. Une décision justifiée par l’historique de l’ancienne filiale européenne de GM dont les recherches dans la PAC étaient assez avancées. Le savoir-faire n’est donc pas parti outre-Atlantique et Opel assure l’assemblage à Rüsselsheim des Vivaro, Jumpy et Expert hydrogène, pour de premières livraisons à l’automne.
L’hydrogène fait son entrée
Ces utilitaires à PAC sont donc basés sur leurs homologues électriques et la plate-forme EMP2 avec ses capacités de chargement identiques (6,1 m3, châssis M et L, traction de 1 100 kg). Mais la batterie sous le plancher est remplacée par trois réservoirs d’hydrogène sous 700 bars, alimentant une PAC de 45 kW/60 ch, une énergie électrique complétée par celle de la batterie tampon lithium-ion de 10,5 kWh, située sous les sièges avant. Cette dernière, rechargeable sur secteur donc, assure une autonomie de 50 km, et vient compléter l’autonomie en H2O, soit 400 km en tout. Les prix devraient être connus à l’automne pour une commercialisation d’ici la fin d’année.
Du côté du grand Peugeot Boxer et de ses frères jumeaux Citroën Jumper et Opel Movano, c’est Fiat qui s’occupe de la fabrication dans son usine de Sevel Sud en Italie. La commercialisation est effective uniquement pour l’E-Ducato qui se réserve la primeur mais les Boxer et Jumper sont annoncés pour l’automne. Le moteur électrique développe 90 kW/122 ch avec deux types de batteries en 47 et 79 kWh, pour des autonomies respectives de 200 et 340 km. La gamme se constitue des fourgons M (10 m3) à 55 900 euros en 47 kWh et à 73 650 euros en 19 m3. Les fourgons L (13 m3) nécessitent 1 050 euros de plus, tout comme pour les fourgons XL (17 m3).
On attend aussi les tarifs des versions électriques des Peugeot Partner, Citroën Berlingo, Opel Combo et Toyota Proace City annoncées à l’automne. Le moteur de 100 kW/136 ch sera alimenté uniquement par la batterie de 50 kW, assurant une autonomie de 260 km (charge utile maxi de 800 kg). Avec deux longueurs au choix en 4,40 ou 4,75 m et une version cabine approfondie 5 places.
Stellantis ou Renault ?
Face à cette offensive du groupe Stellantis, la gamme Renault se limite au Kangoo et au Master. Le Kangoo Van électrique de dernière génération sera commercialisé fin 2021 avec un moteur de 75 kW/102 ch et 245 Nm de couple en crête, et à 55 kW en mode Eco pour améliorer l’autonomie. Directement venu de la Zoé, l’ensemble de traction électrique emporte un chargeur de série Caméléon qui autorise une charge jusqu’à 22 kW (7,4 kW en monophasé) ou 75 kW sur borne rapide en courant continu. La batterie de 44 kWh offre une autonomie de 265 km. Le Kangoo Z.E. de seconde génération est au catalogue pour quelques mois encore à 36 900 euros.
Pour sa part, le Master Z.E. s’équipe d’un moteur électrique de 75 ch, alimenté par une batterie de 33 kWh assurant une autonomie de 120 km, à 55 000 euros en L1H1 ou 56 000 euros en châssis-cabine et 56 500 euros en plancher-cabine.

Notez par ailleurs que dans le groupe Renault, Dacia commercialisera début 2022 une version Cargo de sa récente Spring électrique avec une capacité de chargement de 325 kg, pour un volume utile de 1,1 m3 dans 3,73 m de long. Son moteur de 33 kW/44 ch et sa batterie de 27,4 kWh effectifs alignent une autonomie de 230 km.
Chez Mercedes, on fait cause commune avec Renault pour commercialiser bientôt le Kangoo Z.E. sous l’appellation eCitan, en complément des Sprinter et Vito. Pour sa part, l’eSprinter fourgon (6,09 m de long) est emmené par un moteur de 85 kW/116 ch et 300 Nm, avec deux modules de batteries de 41 kWh bruts pour 119 km d’autonomie (55 925 euros) et 55 kWh bruts pour 157 km d’autonomie (62 490 euros), soit 150 km d’autonomie au maximum. Pour l’eVito équipé du même moteur de 116 ch, seule la batterie de 41 kWh est au programme pour 47 070 euros en fourgon long (5,14 m) et 47 795 euros en extra long (5,37 m) ; l’autonomie atteint 150 km dans les deux cas.

eSprinter ou eCrafter ?
Volkswagen n’est pas en reste et commercialise depuis fin 2018 son eCrafter (5,99 m de long) avec un moteur de 100 kW/136 ch, alimenté par une batterie de 35,8 kWh pour une autonomie de 115 km. Son prix est fixé à 54 880 euros. Il sera complété en 2022 par le Transporter en version électrique dérivée du Multivan.

Enfin, il faut citer un vétéran qui a ouvert la voie tout comme sa sœur Leaf dont il reprend la chaîne de traction d’origine, le Nissan e-NV200 (4,56 m de long). Il est emmené par un moteur de 80 kW/109 ch, alimenté par une batterie de 40 kWh pour 200 km d’autonomie. Le prix débute à 31 490 euros.

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