Tous les tarifs s’entendent TTC.
C’est vrai que ces VAE savent se montrer diablement efficaces à condition d’opter pour un modèle de qualité – généralement à partir de 1 500 euros au minimum. Ce que le public semble avoir compris : le prix de vente moyen a sérieusement augmenté l’an passé.
Démarrages aisés, effort dans les pentes gommé comme par magie : de quoi arriver au bureau sans avoir besoin d’une douche. Et avec leur comportement routier sérieux, leur freinage bien calibré et leur autonomie généreuse, ces VAE peuvent devenir les complices d’escapades le week-end.
Environ 100 km d’autonomie
Portés par ce mouvement, les fournisseurs de moteurs électriques se multiplient : certaines marques fabriquent leurs propres moteurs (Piaggio, Askoll, Klever, etc.), tandis que quelques spécialistes fournissent de nombreuses marques de vélos (Bosch, Shimano, Brose, Yamaha, etc.). De leur côté, les batteries procurent en général une autonomie d’une centaine de kilomètres, très variable selon l’usage, le terrain, le poids du conducteur et le mode d’assistance sélectionné : bien évidemment, plus ce mode sera élevé, plus la batterie sera sollicitée et l’autonomie réduite. Logique.
De très nombreuses marques existent, dans toutes les gammes et dans tous les styles. Pour simplifier, on peut prendre en compte comme critère l’emplacement du moteur d’assistance : sur le pédalier, sur la roue arrière, voire sur la roue avant – plutôt à déconseiller car c’est l’emplacement le moins équilibré. La plupart des moteurs (notamment Bosch) sont placés au niveau du pédalier, ce qui équilibre au mieux le vélo et autorise un calcul plus fin de l’assistance à porter en fonction de l’effort de pédalage fourni. Avec ces VAE, un réglage du niveau général d’assistance est aussi possible sur le tableau de commande électronique ou, dans certains cas, avec une application smartphone. De quoi se donner la possibilité de gagner en autonomie si besoin, voire de se ménager une séance plus sportive au retour du travail. Les modèles avec un moteur dans la roue arrière sont généralement plus simples dans leurs fonctions d’assistance, mais les tout récents modèles de la gamme Klever de Kymco (voir notre essai flash) montrent que l’on peut atteindre une bonne efficacité avec ce choix technologique.
Des VAE toujours plus connectés
La connectivité commence donc à faire son apparition dans l’univers des VAE qui ont besoin d’un écran de contrôle pour afficher l’autonomie. Bosch propose par exemple son application pour smartphone nommée Nyon pour relayer la navigation GPS sur l’écran du vélo, selon des critères originaux comme la beauté du parcours. L’application affiche aussi des données de « fitness », des indications d’aide pour des changements de vitesse optimisés, etc. Nyon se connecte par Bluetooth au smartphone du cycliste par le biais d’une application spécifique, et peut afficher les SMS entrants durant le trajet (à lire à l’arrêt !).
Enfin, question design, tout est permis dans le monde des VAE comme dans celui des vélos sans assistance. Des formes les plus classiques et discrètes, noyant parfois les batteries dans le cadre pour plus de discrétion (Peugeot VTT eM02 PowerTube, etc.), aux modèles les plus « vintage » (la start-up Cruzer), l’éventail se fait immense. Il est impossible de ne pas trouver de vélo à votre goût !
Nombre de constructeurs automobiles ont aussi compris l’attrait pour les VAE et se sont associés avec des fabricants spécialisés pour tenter de vendre en concession leurs modèles. À l’instar de Peugeot et de son vélo électrique pliant, l’eF01 (1 999 euros). Malin, celui-ci se recharge dans le coffre des voitures de la marque sur une prise de 12 V.
Protéger la batterie
Reste un problème, celui du vol, surtout pour des vélos valant plusieurs milliers d’euros. Le premier réflexe reste donc d’emmener avec soi la batterie. Un vélo électrique d’une vingtaine de kilos perd beaucoup de son attrait sans sa précieuse puissance d’assistance… Certaines marques offrent un système antivol intégré, comme Klever ou Piaggio, avec dans certains cas un traçage GPS pour aider les forces de l’ordre. Sans devoir aller jusqu’à ces extrêmes, là encore, il faut bien comprendre les usages envisagés. Un VAE peut difficilement stationner sans risque jour et nuit dans les rues d’une grande ville. Mais pour un parcours domicile-travail avec un lieu de garage sécurisé, il s’agit d’une solution aussi sûre qu’efficace.