
Pour cela, le groupe prévoit de faire baisser de 45 % les émissions de CO2 sur l’ensemble de sa chaîne de valeur dès 2030 par rapport à 2019, y compris celles concernant l’utilisation finale de ses produits.
Pour calculer ses objectifs, l’équipementier utilise la méthodologie de calcul SBTI (Science Based Target Initiative) qui recommande de ne pas recourir à des mécanismes de compensation carbone. Dans le détail, les émissions liées aux activités opérationnelles de Valeo devront ainsi passer de 1,1 million de tonnes de CO2 (dont 0,2 million d’émissions directes et 0,9 million liées à l’énergie achetée) à 0,28 million entre 2019 et 2030 (- 75 %). Cela nécessitera un investissement de plus de 400 millions d’euros et la transformation de cent sites pour améliorer leur efficience énergétique (utilisation de leds, récupération de chaleur, systèmes d’isolation, etc.).
En parallèle, le groupe veut diminuer de 9,5 à 8,1 million de tonnes (- 15 %) les émissions de CO2 liées à son approvisionnement et de 39 à 33,1 million de tonnes (- 15 %) celles liées à l’usage final de ses produits. L’équipementier est allé plus loin et a également calculé les émissions évitées – en particulier chez les constructeurs automobiles – grâce à ses technologies d’électrification par ses clients. Celles-ci ont ainsi été évaluées à 20 millions de tonnes en 2030, toujours par rapport à 2019.