En contrepartie, il leur est versé des indemnités kilométriques, soit environ la moitié des frais de transport. Et quand les salariés partent en mission de nuit par exemple, ce remboursement est plus élevé.
Suivant l’éloignement des agents, le complément peut être important et l’ensemble de ces IK représente une somme conséquente. Mais en moyenne, ce fonctionnement revient par personne au montant d’un loyer de véhicule.
« Nous avons sollicité le service achats d’EDF pour négocier des tarifs sur des locations de véhicules électriques, avec maintenance, pneus inclus et installation d’une prise Green’up chez les utilisateurs. Compte tenu des...
En contrepartie, il leur est versé des indemnités kilométriques, soit environ la moitié des frais de transport. Et quand les salariés partent en mission de nuit par exemple, ce remboursement est plus élevé.
Suivant l’éloignement des agents, le complément peut être important et l’ensemble de ces IK représente une somme conséquente. Mais en moyenne, ce fonctionnement revient par personne au montant d’un loyer de véhicule.
« Nous avons sollicité le service achats d’EDF pour négocier des tarifs sur des locations de véhicules électriques, avec maintenance, pneus inclus et installation d’une prise Green’up chez les utilisateurs. Compte tenu des volumes, nous avons pu obtenir des tarifs intéressants, en dessous du montant des IK versées aux agents, relate Christophe Sébastien. Nous leur avons donc proposé de renoncer à leurs IK en échange de l’accès à un VE : une Zoé ou une Leaf. Pour les salariés les plus proches de la centrale et dont le montant des IK était moins élevé que le loyer de la voiture, nous avons demandé une participation sur salaire. Nos agents, déjà sensibilisés à l’usage des VE, ont répondu favorablement : nous avons commandé 60 véhicules d’un coup : 53 Leaf et 7 Zoé. »
Ce dispositif demande aussi un travail administratif : il faut rédiger un contrat de sous-location ensuite signé par chaque agent et par le directeur. Ce contrat autorise l’utilisation du véhicule à hauteur d’un tiers du kilométrage pour se rendre au travail et de deux tiers pour un usage personnel. Ce qui apparente ces voitures à des véhicules de fonction.
Plutôt qu’une simple ligne d’IK qui passe quasiment inaperçue sur la feuille de paie, cette mesure a un impact fort sur les salariés : on leur donne un véhicule neuf dont ils ont pu choisir la couleur, le modèle étant imposé. « Ils sont ensuite devenus ambassadeurs de l’électrique auprès de leurs collègues. Ces voitures ont aussi un effet sur les déplacements personnels. Un de nos objectifs était d’éliminer le deuxième véhicule du couple, le diesel. Mais le VE est souvent devenu la voiture principale et le monospace a été gardé pour les week-ends ou utilisé par le conjoin », conclut Christophe Sébastien.