Vedecom : le laboratoire pour la voiture de demain

Le 4 avril dernier, l’institut Vedecom a présenté ses travaux sur le transport automobile de demain et tous ses aspects novateurs : électrification, nouveaux modes d’usage, conduite autonome, connectivité, infrastructures…
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Si l’institut Vedecom n’est pas connu du grand public, ce n’est pas le cas de ses fondateurs : des entreprises comme PSA, Renault, Valeo, Safran ou Cetim, associées à des organismes de recherche. Vedecom est un Institut pour la Transition Énergétique (ITE) qui vise à développer les technologies de mobilité individuelle, décarbonée et durable, dans le cadre du Programme d’Investissement d’Avenir gouvernemental.

Impossible de citer ici tous les 50 membres et partenaires industriels et locaux qui sont associés au projet. Mais pour résumer, il s’agit de toucher à tous les aspects de la mobilité de demain, à commencer par le plus spectaculaire, la conduite autonome.

De la recharge par induction…

Vedecom a ainsi présenté le 4 avril dernier, sur son site de Satory (78), ses dernières avancées avec cinq projets principaux. L’institut développe par exemple une solution de recharge par induction qui permet à des véhicules électriques parcourant les portions de route adoptant ce système de se recharger en roulant. Des Renault Twizy spécialement équipés passaient ainsi sur une série de dalles de recharge et montraient leurs phases de charge au moyen de témoins lumineux.

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Nous avons pu aussi effectuer un tour de démonstration de la dernière version du véhicule autonome développé par Vedecom, sur une piste d’essai fermée, avec simulation de freinage automatique derrière un véhicule avant de le doubler ou, au contraire, avec un programme permettant de suivre la voiture qui précède à la manière d’un train de véhicules pour des trajets automatisés.

… à la simulation énergétique de l’habitacle

Autre explication, l’avancée des travaux en termes de simulation énergétique de l’habitacle. La climatisation est en effet un facteur de consommation non négligeable (jusqu’à diviser par deux l’autonomie d’une voiture électrique) que l’analyse de flux peut optimiser très finement. Les ingénieurs montraient aussi comment ils affinent les processus de détection et de calcul pour qu’une voiture autonome puisse au mieux détecter les piétons et prédire leurs comportements. Par exemple, une analyse de la posture du corps d’un piéton permet à un algorithme de déterminer ses probables intentions : traverser la route ou rester sagement sur le trottoir.

Enfin, un outil de modélisation et de visualisation des flux de mobilité est en développement pour aider les villes à mieux comprendre quel pourra être l’impact de l’implantation de véhicules autonomes dans leurs flux de circulation.

Voilà une partie seulement des domaines de travail de cet institut qui a déposé 28 brevets, produit une centaine de publications et se charge également de formation.

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