« Une machine à délivrer des moments de qualité, l’appareil de mobilité ultime » : voilà comment Dieter Zetsche, le patron de Daimler AG, a récemment décrit l’automobile à l’occasion de sa conférence dans le plus grand salon européen de l’électronique grand public, l’IFA.
Un lieu qui n’a pas été choisi par hasard. Les constructeurs automobiles participent volontiers à l’IFA, au CES ou au Mobile World Congress, afin de montrer leur dynamisme en matière de connectivité, de télématique et d’interfaces toujours plus sophistiquées.
Une interaction facilitée
Car le high-tech et l’automobile sont deux mondes qui se rejoignent de plus en plus, notamment...
« Une machine à délivrer des moments de qualité, l’appareil de mobilité ultime » : voilà comment Dieter Zetsche, le patron de Daimler AG, a récemment décrit l’automobile à l’occasion de sa conférence dans le plus grand salon européen de l’électronique grand public, l’IFA.
Un lieu qui n’a pas été choisi par hasard. Les constructeurs automobiles participent volontiers à l’IFA, au CES ou au Mobile World Congress, afin de montrer leur dynamisme en matière de connectivité, de télématique et d’interfaces toujours plus sophistiquées.
Une interaction facilitée
Car le high-tech et l’automobile sont deux mondes qui se rejoignent de plus en plus, notamment grâce à la connectivité, intégrée à la voiture (carte 3/4G offrant un point de connexion wi-fi aux appareils des passagers) ou par le biais d’un smartphone. Une connexion optimisée pour en limiter les ruptures grâce à une antenne auto plus puissante, une recharge sans fil à induction et l’intégration des fonctions de base du smartphone dans l’écran d’info-divertissement de la voiture grâce à Apple Carplay, Android Auto ou le standard MirrorLink.
De quoi satisfaire une hyper-connexion qui pousse à rester en permanence en contact avec le bureau, à téléphoner, à suivre ses e-mails, à consulter des fichiers à distance. Bref, la voiture devient un bureau nomade grâce à la connexion 4G qui porte la téléphonie bien sûr, mais surtout les données haut débit.
L’interaction avec ces systèmes, ou « interface homme-machine », constitue une voie cruciale de recherche pour le confort de travail. Et la mutation est constante : il suffit de voir la qualité et la taille des écrans de bord, l’évolution des commandes voulues instinctives (surfaces tactiles, commandes gestuelles, etc.) et les progrès étonnants de commandes vocales toujours plus naturelles et complices.
Une démonstration dans la dernière BMW Série 7 avec les ingénieurs de Nuance, le fournisseur de constructeurs mais aussi de Siri (Apple), suffit pour mesurer le chemin parcouru. Dire de manière informelle « Envoie un e-mail à Untel, le projet est prêt », suffit à envoyer un courrier électronique.
Ces avancées restent malgré tout tributaires de la connexion disponible et les zones blanches sont légion sur les routes. En attendant l’arrivée hypothétique de satellites couvrant en wi-fi tout le territoire, la prochaine génération de téléphonie, la 5G, offrira une connexion encore plus rapide et fiable, avec des perspectives exponentielles. En autres pour la conduite autonome, très gourmande en informations et en connexions.
L’autonomie pour libérer le conducteur
L’avènement de phases de conduite autonome amorce de fait l’ouverture officielle d’un nouveau bureau où l’attention du conducteur n’est plus à la route, mais bien au travail. Pour se faire une idée, les concepts Mercedes F015 ou Rinspeed XchangE avec Tesla et le loueur de bureaux temporaires Regus, se veulent de bons exemples. Les surfaces vitrées deviennent des écrans géants pour des visioconférences ou des tableaux de présentation, l’habitacle se transforme en salle de réunion mobile, les sièges se faisant face une fois pivotés.
« Nous voulons que nos clients sortent de nos voitures en meilleure forme physique et mentale qu’ils n’y sont entrés », a précisé Dieter Zetsche lors de l’IFA. Un pari qui semble envisageable avec la voiture autonome… à condition de ne pas trop s’y épuiser au travail !