La voiture de fonction n’est pas morte

« Le marché est en croissance, poursuit Julien Chabbal. Le véhicule de fonction reste le moyen le plus souple pour répondre aux besoins de déplacement des collaborateurs, comme outil de travail et donc de production, mais aussi comme outil de reconnaissance et de motivation du salarié. » Pour ce responsable, les paramètres vont plutôt dans le sens d’une évolution et d’une transformation du véhicule de fonction tout en renforçant son attractivité, à commencer par l’hybridation et l’électrification avec une offre qui s’étoffe. « Ces nouvelles énergies offrent de plus une fiscalité intéressante tant pour l’employeur que pour le salarié », souligne Julien Chabbal.

« De même, le développement des offres de location courte et moyenne durée, en s’adaptant mieux à certains besoins comme des accroissements temporaires d’activité ou des CDD, vont favoriser l’adoption du véhicule de fonction sur des durées plus courtes, ce qui n’était pas possible auparavant », poursuit ce responsable.

Le véhicule de fonction garde une place prépondérante

Quant aux nouvelles formes de mobilité comme l’autopartage et bientôt le covoiturage ou le vélo qui vont bénéficier de mesures incitatives dans le cadre de la loi sur la mobilité, « elles viennent en complément pour des déplacements plus verts. Nous assistons plus à une diversification des mobilités, dans un modèle où le véhicule de fonction garde une place prépondérante. Le vélo et le covoiturage sont des solutions mises en avant dans les plans de mobilité et qui attirent de plus en plus, mais elles ne peuvent répondre à tous les besoins de déplacement », conclut Julien Chabbal.