
Une année solide pour la France selon l’Observatoire du Véhicule Industriel (OVI). Les analystes de l’organisme ont ainsi noté une continuation de la reprise avec un niveau de croissance de 2 % pour le secteur en France. 2017 a été positive pour les acteurs du VI : le trafic en tonnes-kilomètres des poids lourds transportant des marchandises a globalement augmenté, soit + 2,9 % en glissement sur 12 mois à fin juin. L’autre marqueur positif pour les poids lourds en 2017 se trouve dans la place croissante du GNV : 700 véhicules ont été immatriculés en 2017 et plus d’une centaine de stations d’avitaillement sont prévues cette année.
Cette année 2017 de reprise a aussi eu une conséquence inattendue : il manque 20 000 chauffeurs de transport routier. L’Observatoire du Véhicule Industriel a également relevé une généralisation de l’informatique embarquée.
L’OVI prévoit une stabilisation en 2018
De son côté, le nombre d’immatriculations en Europe de VI et TRM a continué sa progression à 0,9 %, soit 376 684 unités sur les 12 mois glissants d’octobre 2016 à octobre 2017. Si l’Allemagne a continué de mener la course, elle a vu ses volumes reculer (- 0,8 %) par rapport à la période précédente, tout comme le Royaume-Uni (- 2,0 %) et le Benelux (- 1,2 %). Pour leur part, la France (+ 6,4 %) et l’Italie (+ 27,7 %) ont vu leurs immatriculations progresser.
Les prévisions pour 2018 se font cependant moins positives : + 4 % pour les porteurs, – 6 % pour les tracteurs. Le résultat serait une baisse de la croissance à – 1 % pour arriver à 49 700 immatriculations. Jean-Michel Mercier, président de l’OVI, explique cette différence : « 50 000 immatriculations, c’est la normale du marché français. »