
Pour l’étude « Connected car effect 2025 », Bosch et Prognos ont sélectionné une douzaine de technologies existantes dans le secteur du transport privé de personnes, telles la conduite hautement automatisée, l’assistant de freinage d’urgence ou encore l’intégration du smartphone. Ils ont ensuite évalué leur diffusion et leur impact sur la société en 2025 en Allemagne, aux États-Unis et dans les métropoles chinoises.
« Dans les calculs modélisés, nous simulons la vitesse à laquelle ces nouvelles technologies seraient adoptées dans les flottes de véhicules », explique Stephan Kritzinger de chez Prognos. Le modèle est construit à partir des statistiques internationales sur le développement des flottes de véhicules, des données d’accidentologie et de l’état actuel des recherches.
Selon les résultats de l’étude, dans ces trois pays en 2025, 2 % des véhicules seront équipés d’un système de conduite autonome, 40 % de systèmes automatiques de freinage d’urgence et d’assistance au stationnement, et 90 % d’un système électronique d’antidérapage (ESPMC). Ces technologies auraient un impact direct sur la conduite, avec notamment la réduction de 70 % des collisions par l’arrière et de 80 % des accidents dus à un dérapage.
260 000 accidents corporels évités
En tout, 11 000 décès, 350 000 blessés et 260 000 accidents corporels pourraient être évités chaque année, soit une économie de 4,43 milliards d’euros en dommages matériels. L’intégration du smartphone en particulier permettrait d’éviter 19 000 accidents et d’économiser 100 millions d’euros.
En parallèle, les véhicules autonomes et connectés contribueraient à diminuer de 400 000 t les émissions de CO2, grâce à une moindre consommation de carburant mais également au stationnement connecté, avec 480 millions de kilomètres parcourus en moins pour trouver une place.
Sans compter le gain de temps : les conducteurs parcourant plus de 40 000 km par an gagneraient en moyenne 95 heures en laissant leur voiture les conduire.