Véhicules de société 2022 – Segments A et B : les citadines en peau de chagrin

Reine sur ce segment, la Renault Clio Réversible fait preuve de diversité. En Équilibre d’accès à la gamme, deux moteurs sont ainsi au programme : le 3-cyl. 1.0 Tce de 90 ch/117 g à 21 500 euros, et l’excellent full hybrid E-Tech de 145 ch/99 g à 23 900 euros. En Évolution, six versions sont au catalogue, dont le 3-cyl. 1.0 en version atmosphérique Sce de 65 ch/117 g à 21 600 euros. En 1.0 Tce de 90 ch/117 g, il est facturé 22 850 euros. Il se décline aussi avec la boîte auto X-Tronic, mais son CO2 grimpe à 129 g et son prix à 24 450 euros. Toujours en 1.0 Tce, sa version GPL passe à 100 ch, pour 108 g et 23 350 euros. Cette finition Évolution existe aussi pour l’E-Tech de 145 ch/99 g à 25 250 euros. Enfin, le diesel 1.5 Blue dCi de 100 ch/111 g coûte 24 600 euros. La capacité du coffre, quelle que soit la motorisation, atteint 1 069 l.

En électrique, Renault mise sur sa Zoé de 110 ch, soit la R110 Evolution Réversible à 37 000 euros (coffre de 1 225 l). Moins polyvalente, la Twingo se décline aussi en électrique. Mais il faudra passer par un kit VP/VU à 800 euros (990 l), avec une gamme qui débute en Authentic R110 à 24 050 euros. Le 3-cyl. 0.9 de 65 ch/117 g est aussi au catalogue, à 15 750 euros.

208, Corsa et C3

En face, Peugeot aligne la 208 en Affaire Premium, avec le 1.5 BlueHDi de 100 ch/106 g à 22 200 euros en diesel, et le PureTech de 75 ch/119 g à 19 080 euros en essence (coffre de 406 l). L’e-208 électrique, en 136 ch, passe par la finition Active Business R (réversible), à 36 180 euros. Une finition disponible en 1.5 BlueHDi de 100 ch/107 g à 25 560 euros, et en PureTech de 100 ch/115 g à 23 640 euros.

Chez Opel, la Corsa partage plate-forme et motorisations avec la 208. Le kit VP/VU est la seule solution pour cette citadine, à 785 euros, hors pose et stockage (coffre de 781 l). L’accès à la gamme se fait en 1.2 de 75 ch/117-121 g, à 18 450 euros, ou en 100 ch/114-116 g, à 20 800 euros. Le 1.5 diesel de 100 ch/106-108 g commence à 23 650 euros et la Corsa-e électrique de 136 ch débute à 34 400 euros.

La Citroën C3 est basée sur une plate-forme moins polyvalente en motorisations (pas d’hybridation, pas d’électrique). L’offre débute avec le PureTech de 83 ch/122-123 g à 17 640 euros en finition Société (2 places), et le BlueHDi de 100 ch/117 g à 20 538 euros. En Business R (réversible), on retrouve le PureTech de 83 ch/123 g à 21 078 euros et le BlueHDi de 100 ch/117 g à 23 976 euros. Le kit VU est toujours au catalogue, à 635,73 euros, pour un montage sur la gamme VP « grand public ». Il permet par exemple d’accéder au PureTech de 110 ch/120 g, qui n’est pas proposé en Société ou Business R, facturé 21 350 euros (coffre de 936 l).

La Fiesta et ses moteurs

Ford a notablement revu ses motorisations depuis un an. La Fiesta s’équipe donc du 3-cyl. 1.0 EcoBoost MHEV en 12 V de 125 ch/112 g, pour 16 745 euros en Affaires Trend. On pourra lui préférer sa version de 95 ch/119 g qui perd son hybridation mais gagne une carburation au Superéthanol E85, pour 15 895 euros. Le plus traditionnel 4-cyl. 1.1 de 75 ch/122 g ouvre la gamme, à 14 670 euros (coffre de 960 l).

Pour sa part, Volkswagen a revu en profondeur sa citadine Polo, encore plus polyvalente, avec toujours des motorisations « propres » en Société Life Business Réversible. À commencer par le 1.0 TGI au GNV, en 90 ch/100-113 g à 27 280 euros, rare sur le marché. On retrouve ce 3-cyl. 1.0 TSI en 95 ch/119-139 g à 24 640 euros ou à 26 070 euros en boîte auto DSG7 (126-147 g). Enfin, il se décline en 110 ch/126-148 g, avec boîte DSG7, à 26 890 euros. Le coffre offre 1 025 l.

La Skoda Fabia reprend toutes ces motorisations sauf le GNV. Le 3-cyl. 1.0 MPI, en accès à la gamme, est à 18 070 euros en 65 ch/114-124 g. Comptez 17 570 euros en 80 ch/114-124 g. En passant au turbo, ce 1.0 TSI développe 95 ch/115-127 g, à 20 560 euros, ou 110 ch/126-137 g (et boîte DSG7) pour 22 210 euros. Dans tous les cas, le kit VU est à 350 euros (hors pose et stockage, coffre de 1 150 l).

De son côté, Toyota parie sur sa Yaris 116h qui se décline toujours en version Affaires (coffre de 947 l), sur la base de la finition Dynamic Business. Avec en outre le stage de conduite hybride Beyond Zero Academy. Sa puissance atteint 116 ch/87-89 g, à 24 736 euros.

Panda et 500 chez Fiat

Fiat aligne une offre plus large avec la Panda et la 500 thermique, toutes deux emmenées par une motorisation micro-hybride. La Panda s’équipe d’un kit Gruau facturé 803,70 euros ou 790 euros chez Novetud. On le montera sur le 1.0 MHEV de 70 ch/115-118 g à 12 990 euros (coffre de 870 l). Pour la 500, le kit Gruau est à 934,50 euros et celui de Novetud à 870 euros (550 l). Cette 500 reprend le 1.0 MHEV de 70 ch/107-120 g, à 16 190 euros.

Les coréens sont aussi présents avec, pour Hyundai, une petite i10 à 12 640 euros avec le 1.0 de 67 ch/109 g, qui nécessite un kit à 625 euros (coffre de 1 050 l). La plus polyvalente i20 débute à 18 100 euros en 1.2 de 84 ch/119 g, pour un kit à 658 euros (1 042 l). Chez Kia, la Picanto reprend le 1.0 DPi essence de 67 ch/115-118 g, pour 12 590 euros, plus un kit à 802 euros (1 010 l). La Rio débute à 16 090 euros avec le 4-cyl. 1.2 DPI de 84 ch/124-126 g, avec un kit à 840 euros (1 103 l).

Mini, seul constructeur premium sur ce segment, équipe sa Hatch d’un kit VP/VU à 1 200 euros. Les prix débutent à 24 900 euros en 3 portes, avec le 1.5 essence de 136 ch/124-138 g (coffre de 731 l). En 5 portes, comptez 25 800 euros en 136 ch/135-139 g (941 l). La Cooper SE électrique de 184 ch, à 33 900 euros (731 l), peut embarquer ce kit.

L’offre japonaise

Les constructeurs japonais ne sont pas à négliger, même si leur diffusion restreinte sur ce segment des citadines ne leur offre pas de réelle visibilité. Pourtant, Suzuki a toujours commercialisé des kits VU sur l’intégralité de sa gamme. La petite Ignis a droit depuis peu au 1.2 Dualjet MHEV de 83 ch/110-112 g, pour 15 390 euros auxquels s’ajoutent les 490 euros du kit (coffre de 1 097 l). La Swift, à 16 290 euros avec ce 1.2 Dualjet MHEV en 12 V de 83 ch/114 g, accueille un kit VU à 505 euros (947 l).

Mitsubishi n’oublie pas non plus les pros avec un kit VP/VU à 550 euros (coffre de 1 235 l) pour sa citadine Space Star aux allures de monospace, dotée du 1.2 Mivec de 71 ch/112 g à 13 890 euros. Autre japonais, Honda fait valoir sa Jazz full hybrid FHEV dont le 1.5 i-MMD de 109 ch/102 g pointe à 23 000 euros, avec un kit VP/VU à 820 euros (1 205 l).

La citadine Nissan Micra est fabriquée sur la base de la Clio de précédente génération, et ses prestations conviennent toujours aux professionnels. L’accès à la gamme s’ouvre avec le 3-cyl. 0.9 de 92 ch/121 g pour 20 090 euros ; s’y ajoutent les 687 euros du kit Gruau ou les 842,35 euros du kit Jocquin (coffre de 1 004 l).

Enfin, Mazda a passé un accord avec Toyota pour proposer la petite Yaris hybride qui lui manquait. Cette Mazda2 Hybrid, avec le 1.5 FHEV de 116 ch/87-92 g, est à 22 500 euros. Mais contrairement à la Yaris Affaires, le kit VP/VU coûte 1 000 euros (coffre de 935 l). Prix identique pour le kit de la plus classique Mazda2 essence à 19 700 euros, avec le 1.5 SkyActiv M-Hybrid de 90 ch/107 g (887 l).