Sans oublier bien sûr le savoir-faire : dans un contexte en mouvement permanent, il faut être en mesure de réagir face aux aléas. « Le marché se souvient encore de l’arrêt brutal des exportations de Clio VS en Algérie suite à la décision des autorités algériennes de fermer les frontières. Il a fallu trouver très vite des débouchés », rappelle le responsable.
Au sein du marché du VO, tous les acteurs sont interdépendants. « Quand un constructeur décide de nombreuses remises sur le marché du VN, cela peut avoir un impact sur le marché du VO. S’il décide de mettre d’un coup 500 véhicules en LCD, cela va se ressentir aussi. Il y a une...
Sans oublier bien sûr le savoir-faire : dans un contexte en mouvement permanent, il faut être en mesure de réagir face aux aléas. « Le marché se souvient encore de l’arrêt brutal des exportations de Clio VS en Algérie suite à la décision des autorités algériennes de fermer les frontières. Il a fallu trouver très vite des débouchés », rappelle le responsable.
Au sein du marché du VO, tous les acteurs sont interdépendants. « Quand un constructeur décide de nombreuses remises sur le marché du VN, cela peut avoir un impact sur le marché du VO. S’il décide de mettre d’un coup 500 véhicules en LCD, cela va se ressentir aussi. Il y a une cohérence du marché à laquelle il faut coller. Il y a de l’incertitude aussi : la crise de 2009 l’a prouvé et ce sont les loueurs qui l’ont passée en perte. Les loueurs portent la valeur de revente et le risque. Autre exemple : quand un vice récurrent est identifié deux ans après un lancement, l’image du véhicule s’en ressent, avec un impact immédiat sur le prix du VO », détaille Cyrille Moreau.
Pour le responsable, la clé reste la rotation rapide des stocks, avec un objectif pour chaque acteur. « Il est rare qu’un VO prenne de la valeur, même si cela peut arriver dans certains canaux très précis ; il est donc nécessaire de procéder rapidement. Il y a des moments dans l’année où l’on peut prendre un risque car le marché est porteur, il y en a d’autres où il est préférable d’avoir un stock bas », conclut Cyrille Moreau.