
Après un rebond en février, le marché du véhicule d’occasion a confirmé sa progression en mars. Ainsi, d’après les statistiques du prestataire AutoScout24, 506 175 véhicules ont changé de propriétaire sur la période étudiée, soit une hausse du marché de 2,3 % sur un an, à nombre de jours ouvrables comparable. À noter : le rapport VO/VN s’est établi à 2,4.
Si le marché a donc poursuivi sa hausse, tous les constructeurs n’ont pas connu la même progression. Citroën et DS sont parfaitement en phase avec le marché avec 66 317 immatriculations (13,10 % de parts de marché), mais Renault et Peugeot n’ont enregistré que de très faibles augmentations de leurs ventes avec 118 989 et 94 387 unités pour des parts de marché en baisse de 1,6 % et 0,5 %.
Volkswagen à la traîne, Volvo décolle
Du côté des constructeurs étrangers, Volkswagen a vu sa part de marché reculer de 1 % pour s’établir à 7,12 % et 36 035 immatriculations. Tout le contraire de Skoda dont les échanges ont progressé de 8,6 % à 2 265 unités. À noter aussi, dans le Top 20 des constructeurs, les contractions des immatriculations d’Opel et d’Alfa Romeo.
Nissan (+ 11 %) et Dacia (+ 16,9 %) ont de leur côté affiché les plus fortes augmentations sur le mois avec 13 616 et 7 0004 unités vendues. Volvo a également tiré son épingle du jeu avec 2 769 immatriculations, en progrès de 7,4 %, grâce notamment au XC60 (+ 13 %), à la V40 (+ 19 %) et enfin au XC90 (+ 24 %).
Le diesel fait de la résistance
Si du côté des ventes de véhicules neufs, le diesel a connu un vrai coup d’arrêt, ce constat ne s’est pas appliqué au marché du VO. Il est resté prédominant en mars avec 342 113 immatriculations contre 334 697 en 2015 pour un part de marché de 67,6 %. De leur côté, l’hybride, avec 3 625 immatriculations, et l’électrique, avec 338, ont progressé, mais sur des volumes réduits.
Dernier constat, les PDM des VO de 1 an et moins se sont accrues pour s’établir à 14,9 %, tout comme celle des véhicules de plus de 16 ans. Ces derniers ont représenté, en mars, 1 véhicule vendu sur 6.