À l’achat ou à la location, les véhicules électriques ont un coût, voire un surcoût par rapport aux classiques modèles thermiques. Mais ces véhicules électriques peuvent faire pencher la balance en leur faveur en intégrant les gains réalisés sur l’entretien et la consommation. Sans oublier un point déterminant : les aides proposées par différents organismes.
Avant de passer à l’électrique, mieux vaut estimer les coûts. « Nous n’avons pas encore réalisé de statistiques sur la consommation de nos véhicules électriques. Cependant, nous pouvons déjà prendre en considération le coût annuel d’entretien compris entre 150 et 250 euros par véhicule. À l’inverse, nos diesel coûtent plus cher en carburant et avec un renouvellement fréquent des plaquettes de freins, etc. Les coûts d’entretien sont donc plus élevés pour un diesel (150 à 200 euros supplémentaires) ou un essence (100 à 150 euros en plus) par rapport à leur version électrique », déroule Francis Desrumeaux. Au sein de la mairie de Villiers-sur-Marne...
Avant de passer à l’électrique, mieux vaut estimer les coûts. « Nous n’avons pas encore réalisé de statistiques sur la consommation de nos véhicules électriques. Cependant, nous pouvons déjà prendre en considération le coût annuel d’entretien compris entre 150 et 250 euros par véhicule. À l’inverse, nos diesel coûtent plus cher en carburant et avec un renouvellement fréquent des plaquettes de freins, etc. Les coûts d’entretien sont donc plus élevés pour un diesel (150 à 200 euros supplémentaires) ou un essence (100 à 150 euros en plus) par rapport à leur version électrique », déroule Francis Desrumeaux. Au sein de la mairie de Villiers-sur-Marne (94), ce chef des services moyens généraux transports gère une flotte 85 VL dont quinze modèles électriques.
Des coûts plus faibles à l’usage, cumulés aux subventions, pourraient bien pousser les entreprises à passer à l’électrique, d’autant que la fiscalité des véhicules thermiques tend à se durcir. C’est le constat du Groupe Pandora, spécialiste de la transformation numérique des entreprises et des organisations publiques, dont la flotte de 82 VP reste à l’heure actuelle 100 % thermique.
L’électrique, une vision au-delà des coûts financiers
« Nous savons déjà qu’un véhicule 100 % électrique aura ses points forts en termes d’économies : entretien, pneus, assurance, énergie, charges fiscales et sociales. Malgré cela, nous sommes conscients que ce projet, d’une grande envergure, ne se fera pas du jour au lendemain. La mise en place du projet électrique aura un coût important pour l’entreprise, reconnaît Émilie Thébault, gestionnaire du parc auto et achats du Groupe Pandora. Mais notre vision va au-delà des coûts financiers qu’un tel projet peut entraîner au début. Sur la durée, nous réaliserons des gains importants. Sans oublier les aides financières à l’acquisition ; je parle bien entendu de la prime Advenir et de l’exonération de TVS. La région Bretagne offre également une exonération de 50 % sur l’immatriculation pour les véhicules propres », énumère cette responsable.
Des subventions publiques pour l’acquisition de véhicules électriques qui restent aussi indispensables pour les collectivités. « En ce moment, nous sommes en négociation avec les concessionnaires pour bénéficier de remises importantes sur des véhicules électriques. Nous profitons du bonus écologique et des offres de prime à la casse. En cumulant environ 6 000 euros d’aides de l’État à l’achat d’un véhicule électrique, 2 500 euros de reprise d’un ancien véhicule et entre 2 000 à 3 000 euros de remise concessionnaires, nous sommes finalement très proches du prix d’un essence, pointe Francis Desrumeaux. Nous profitons aussi du plan France Relance car nous avons le droit de cumuler les aides jusqu’à 80 % et ne dépensons donc que 20 % du prix d’achat d’un modèle électrique. Or, ces aides n’existent pas pour l’achat d’un thermique. Nous achetons donc des véhicules électriques moins cher que leur version essence », démontre Francis Desrumeaux.
Ne pas négliger les aides
Une situation qui permet à cette collectivité d’électrifier son parc. Un parc vieillissant qui entre dans les conditions de reprise en l’état des véhicules. « Par exemple, un vieux Kangoo de 1998 doit valoir environ 500 euros sur le marché de l’occasion. Pour l’achat d’un véhicule électrique chez un concessionnaire, l’aide à la reprise dépasse les 2 500 euros », reprend Francis Desrumeaux. Ce responsable de la mairie de Villiers-sur-Marne suggère aux gestionnaires de flotte « de profiter des aides actuellement en place, entre autres de la dotation de soutien à l’investissement local (DSIL), du Fonds d’investissement métropolitain (FIM) de la Métropole du Grand Paris ou du SIPPEREC (Établissement public de coopération intercommunale en Île-de-France). Ces organismes offrent des subventions pour les projets de verdissement. Ils nous ont apporté une aide financière non négligeable », conclut-il.
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