
Avec le même nombre de jours ouvrés qu’en 2021 (20 jours), le marché des véhicules d’entreprise est « resté dans le rouge en février 2022 et les VUL ont davantage souffert que les VP », annonce l’Arval Mobility Observatory. En effet, d’après les chiffres de l’observatoire, les immatriculations de véhicules légers (VL) ont baissé de 13,29 % en février 2022 par rapport à février 2021. Dans le détail, 37 163 véhicules particuliers (VP) et 22 415 véhicules utilitaires légers (VUL) ont été immatriculés en février 2022, soit respectivement – 6,12 % et – 23 % par rapport à février 2021.
Toutefois, cette chute du marché du véhicule d’entreprise reste toujours moins élevée que celle du marché automobile national, en repli de 15,4 %, avec 143 825 VP et VUL immatriculés sur cette même période.
Une hausse plus importante pour l’électrique
Comme en janvier 2022, sur le marché des véhicules d’entreprise, les motorisations thermiques accusent encore un recul en février 2022, plus visible par ailleurs sur le diesel (30 513 VL, – 29,55 %) que sur l’essence (12 779 VL, – 5 %). À l’inverse, une hausse des immatriculations s’observe notamment pour le 100 % électrique : 3 655 VL ont été immatriculés en février 2022, soit + 45,91 % par rapport à février 2021. En parallèle, 11 600 VL hybrides ont été immatriculés en février 2022 (+ 27,26 % comparé à février 2021), 6 309 VL hybrides simples (+ 29,92 %) et 5 291 VL hybrides rechargeables (+ 24,23 %).
Ainsi, les parts de marché des véhicules d’entreprise par motorisation se partagent comme suit en février 2022 : 51,22 % pour le diesel, 21,45 % pour l’essence, 19,47 % pour les hybrides (10,89 % simples et 8,88 % rechargeables) et 6,13 % pour l’électrique.
En revanche, en tenant compte uniquement du segment VP, les parts de marché se répartissent ainsi : 30,47 % pour le diesel, 30,1 % pour l’essence, 29,57 % pour les hybrides (15,5 % simples et 14,06 % rechargeables), et enfin 7,64 % pour l’électrique.