Véhicules d’entreprise : – 25,36 % en octobre 2021

Selon l’Arval Mobility Observatory, 63 019 véhicules légers ont été immatriculés en octobre 2021 sur le marché des véhicules d'entreprise, en recul de 25,36 % comparé à octobre 2019, année de référence avant la crise sanitaire.
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Véhicules d'entreprise octobre 2021
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Avec deux jours ouvrés de moins par rapport à octobre 2019 (23 jours en 2021 contre 21 jours en 2019), sur l’ensemble du mois d’octobre 2021, le marché des véhicules d’entreprise a affiché un recul de 25,36 % des immatriculations VL avec 63 019 unités. La chute est plus rude pour les VUL (23 158 unités, – 28,85 % en octobre 2021) par rapport aux VP (39 861 unités, – 23,18 %). « La chute est deux fois plus rapide que ce qu’elle était en septembre, signe que les répercussions de la crise des semi-conducteurs se font de plus en plus sentir », note l’Arval Mobility Observatory.

Cette baisse de 25,36 % « marque un très net coup d’arrêt » des immatriculations des véhicules d’entreprise. « Cette chute est deux fois plus rapide que ce qu’elle était en septembre 2021, signe des répercussions de la crise des semi-conducteurs qui se font de plus en plus sentir sur le segment des entreprises », commente l’Arval Mobility Observatory. En effet, l’observatoire avait enregistré 65 603 immatriculations de VL en septembre 2021, en recul de 11 % par rapport à septembre 2019.

Concernant les énergies, « une nouvelle fois, les motorisations alternatives creusent l’écart avec les thermiques par rapport aux performances de 2019 », remarque l’observatoire. En effet, il a recensé 11 978 ventes pour les VL hybrides (+ 201,4 %) : 5 904 VL hybrides simples (+ 90,14 %) et 6 074 VL hybrides rechargeables (+ 598,96 %). Et enfin, 3 708 VL électriques (+ 119,27 %).

À l’inverse, les immatriculations des véhicules thermiques ont nettement diminué par rapport à octobre 2019 : – 44,48 % pour le diesel (32 971 VL) et – 29,75 % pour l’essence (13 367 unités).

 

– 9,85 % par rapport à janvier 2021

En parallèle, sur les neuf premiers mois de l’année 2021, 663 958 véhicules d’entreprise ont été immatriculés, soit – 9,85 % par rapport à 2019, toujours d’après l’Arval Mobility Observatory. Et ce, avec à nombre de jours ouvrés équivalent sur cette période par rapport à 2019 (211 jours). Même si les immatriculations de VUL sont en baisse de 9,13 % (269 377 unités) par rapport à l’année 2019, ils font mieux que les VP, en repli de 10,34 % (394 581 unités) entre janvier et octobre 2021.

Comparativement, sur le marché automobile français, les immatriculations de VL ont baissé de 21,87 % (1 741 038 unités) depuis le début de l’année 2021, d’après les données de la Plateforme automobile (PFA).

De même, concernant les énergies, les motorisations alternatives affichent des croissances significatives dans les flottes d’entreprise avec 109 824 VL hybrides immatriculés (+ 288,5 % sur neuf mois) : rechargeables (53 327 VL, + 752 %) et non rechargeables (56 497 VL, + 156,68 %), et 32 717 VL électriques (+ 92,7 %).

A contrario, la part de motorisations thermiques régresse dans les parcs de véhicules d’entreprise par rapport à 2019. En effet, les immatriculations diesel et essence ont reculé respectivement de 26,9 % (383 615 VL) et 20,17 % (131 412 VL).

Ainsi, depuis le début de l’année 2021, les parts de marché des VL se répartissent à 57,78 % pour le diesel, 19,79 % pour l’essence, 16,54 % pour l’hybride, dont 8,51 % pour l’hybride non rechargeable et 8 % pour l’hybride rechargeable, et 4,93 % pour l’électrique.

Concernant uniquement le segment VP, les parts de marché se partagent comme suit : 36,38 % pour le diesel, 29,73 % pour l’essence, 26,56 % pour l’hybride (dont 13,36 % les modèles rechargeables et 13,2 % pour les hybrides simples), et 6,2 % pour l’électrique.