L’électrification, c’est bien. Mais les modèles strictement thermiques restent encore prédominants au sein des flottes pour répondre à la diversité des besoins. Et de leur côté, les constructeurs mettent en avant des véhicules plus petits qui échappent encore à une fiscalité trop lourde. Sans oublier les modèles carburant au GPL ou au Superéthanol E85.
Si la demande en véhicules électrifiés ne cesse de s’accroître, les constructeurs n’en continuent pas moins à faire évoluer leurs gammes de véhicules thermiques qui constituent toujours le gros du marché. Grâce notamment aux VUL, le diesel, s’il n’est plus roi, a de fait pesé 35,51 % des ventes de véhicules aux entreprises l’an dernier selon les chiffres de l’Arval Mobility Observatory, devant l’essence à 29,35 %.
D’autant que pour des usages professionnels, les véhicules électrifiés restent loin de répondre à tous les besoins de mobilité. « De nombreuses entreprises à la tête de plus de 100 véhicules se tournent vers les marques qui...
Si la demande en véhicules électrifiés ne cesse de s’accroître, les constructeurs n’en continuent pas moins à faire évoluer leurs gammes de véhicules thermiques qui constituent toujours le gros du marché. Grâce notamment aux VUL, le diesel, s’il n’est plus roi, a de fait pesé 35,51 % des ventes de véhicules aux entreprises l’an dernier selon les chiffres de l’Arval Mobility Observatory, devant l’essence à 29,35 %.
D’autant que pour des usages professionnels, les véhicules électrifiés restent loin de répondre à tous les besoins de mobilité. « De nombreuses entreprises à la tête de plus de 100 véhicules se tournent vers les marques qui peuvent aligner toutes les technologies dans leur catalogue », confirme Fabien Edery, responsable ventes pour Suzuki. Un seuil de 100 véhicules qui évoque notamment l’obligation faite par la loi d’orientation des mobilités (LOM) pour les flottes d’inclure 10 % de véhicules à faibles émissions (taux inférieur à 60 g de CO2 émis par km) lors de leurs renouvellements cette année.
Un besoin persistant de véhicules thermiques
« Le marché reste hétérogène en termes de mix de motorisations, valide Pierre-Édouard Appeyroux, responsable des ventes sociétés pour Mercedes. Et il y aura toujours des besoins pour des véhicules thermiques au cours de la décennie. » Chez BMW, cette persistance des modèles thermiques correspond à une stratégie du « power of choice ». « Nous nous adaptons à la demande du client. Nous n’avons pas basculé vers le tout-électrifié et nous restons sur une offre consistante de thermiques », résume Aymeric Scheidecker, directeur des ventes entreprises.
Mais la commercialisation de ces modèles strictement thermiques supposent de tenir compte de l’impact d’une fiscalité toujours plus contraignante. « En 2022, nous pensons que les sociétés vont continuer de s’orienter, en raison de la fiscalité, vers des produits des segments A et A 0, comme le Q2 et l’A3, et sur de petites motorisations, soit le TDI 116 en diesel et le TFSI 110 en essence. Cela permet de rester sous la barrière des 128 g », avance Boris Ilic, responsable des ventes sociétés pour Audi France. Pour mémoire, ce chiffre de 128 g de CO2 marque le seuil de déclenchement du malus.
En 2021 par rapport à 2019, le diesel a vu ses immatriculations se replier de 28,77 %, à 456 425 VP et VUL, soit tout de même plus de la moitié des ventes aux entreprises. Pareillement, l’essence a vu ses immatriculations glisser de 21,25 % en 2021, à 159 910 VP et VUL.
Des modèles plus petits
Avec des véhicules du segment A équipés de motorisations thermiques, d’autres constructeurs entendent tirer leur épingle du jeu. C’est le cas de Mitsubishi qui va promouvoir, auprès des entreprises, la Space Star, avec deux motorisations essence de 1 et 1.2 l, sur un segment où l’offre va en se raréfiant. « Cette petite citadine peut se faire une place dans un segment où il y a de moins en moins de concurrence et représenter une opportunité pour les flottes avec ses prix accessibles et sa garantie sur 60 mois », argumente Patrick Gourvennec, président de Mitsubishi Motors en France.
En thermique, pour séduire, les catalogues de 2022 miseront aussi sur les SUV, un segment toujours très porteur, mais avec des modèles de taille raisonnable. « Chez Volkswagen France, les gammes thermiques se renforcent ainsi avec le Taigo, un petit SUV coupé, indique Olivier Dupont, chef des ventes aux entreprises. Et en mars arrivera la version restylée du SUV compact T-Roc. » Des SUV qui rejoindront le catalogue de la marque auprès des modèles hybrides, PHEV mais aussi 100 % électriques : la berline ID.3 et le crossover ID.4, complétés par le SUV coupé ID.5 en avril, avant l’arrivée de l’ID.Buzz en octobre, un Combi réinterprété. Quoi qu’il arrive, l’électrification est bel et bien en marche.
Retrouvez {{title}} dans le Guide Flottes Automobiles.
En utilisant notre site, vous consentez à l'utilisation des cookies.
Ils nous permettent notamment de vous proposer la personnalisation de contenu, des publicités ciblées en fonction de vos centres d’intérêt, de réaliser des statistiques afin d’améliorer l’ergonomie, la navigation et les contenus éditoriaux.
Cependant, vous pouvez à tout moment choisir de désactiver une partie de ces cookies en suivant les instructions fournies sur la page Politique de confidentialité.