
Une valeur sûre qui traverse le temps sans broncher. Le modèle actuel, lancé en 2009, a profité fin 2012 d’un restylage tonique qui lui donne un air plus sportif que jamais. Et ce modèle s’harmonise avec l’identité stylistique de l’Étoile introduite par la Classe A pour séduire une clientèle plus jeune.
Longue de 4,88 m de long, la Classe E soigne autant le conducteur que les passagers arrière avec un espace habitable généreux. Le coffre n’est pas en reste avec un beau volume de 540 l. En la matière, la version break SW (4,91 m) enfonce le clou avec une capacité de chargement record jusqu’à 1 950 l. Du coup, une banquette peut s’installer dans...
Une valeur sûre qui traverse le temps sans broncher. Le modèle actuel, lancé en 2009, a profité fin 2012 d’un restylage tonique qui lui donne un air plus sportif que jamais. Et ce modèle s’harmonise avec l’identité stylistique de l’Étoile introduite par la Classe A pour séduire une clientèle plus jeune.
Longue de 4,88 m de long, la Classe E soigne autant le conducteur que les passagers arrière avec un espace habitable généreux. Le coffre n’est pas en reste avec un beau volume de 540 l. En la matière, la version break SW (4,91 m) enfonce le clou avec une capacité de chargement record jusqu’à 1 950 l. Du coup, une banquette peut s’installer dans le coffre en option pour offrir 7 places.
Mercedes toujours en première ligne
Mercedes mise sur une large palette de motorisations. Les versions diesel 200 et 220 CDI (136 et 170 ch) d’entrée de gamme s’imposent dans les flottes avec un bon compromis puissance-émissions de CO2 (125 et 123 g/km). Le tout pour un tarif de respectivement 40 950 et 44 450 euros.
Encore plus intéressante pour les entreprises, la version 300 BlueTec Hybrid développe 231 ch pour 107 g de CO2. L’agrément de conduite progresse avec une puissance en hausse et un mode 100 % électrique appréciable en ville. Mais le prix grimpe à 52 950 euros, hors bonus.
Pour étoffer son offre sur le segment, Mercedes compte sur sa berline-coupé CLS, également disponible en break Shooting Brake. Proche par le gabarit de la Classe E, la CLS (4,94 m) s’en distingue par sa ligne plus élancée aux allures de coupé, un effet de style parfaitement maîtrisé qui ajoute au charisme du modèle. La position d’assise plus basse, les surfaces vitrées amincies et la garde au toit réduite aux places arrière suggèrent un caractère à la fois sportif et romantique, très « grand tourisme ».
Sur cette CLS, le standing monte d’un cran tout comme les tarifs, à partir de 63 300 euros. Quant aux motorisations, elle se font plus musclées avec au choix deux diesels : 4 cylindres 2.1 de 204 ch (134 g) pour la 250 CDI ou 6 cylindres 3.0 de 252 ch (144 g) pour la 350 CDI BlueTec. Pour chacune, la boîte auto à 7 rapports est de mise et la transmission 4-Matic optionnelle.
En face, BMW ne manque pas d’arguments ni de diversité dans son offre. En berline ou en break Touring, la Série 5 a été légèrement restylée l’an dernier. Cette routière au tempérament bien trempé mise sur un large éventail de possibilités : propulsion (roues arrière motrices) ou xDrive (intégral) avec ou sans boîte manuelle…
Pour séduire les entreprises, l’offre débute avec les modestes versions 518d (39 900 euros) et 520d (43 500 euros) qui s’équipent chacune d’un 2.0 diesel de 143 et 184 ch (119 g pour les deux). Des mécaniques sobres mais néanmoins dynamiques à savourer si possible avec la boîte auto à 8 rapports (2 300 euros), particulièrement agréable.
La Série 5 en version hybride et en Gran Turismo
Au-delà, la Série 5 devient encore plus grisante avec ses motorisations 6 cylindres : les 535d et 550d développent 258 et 381 ch pour offrir un agrément de conduite digne de la marque, sans pour autant surconsommer au quotidien. Avec respectivement 134 et 162 g, les émissions de CO2 restent raisonnables. La version ActiveHybrid 5, qui carbure à l’essence et à l’électricité, se montre tout aussi musclée et sobre avec 340 ch et 149 g de CO2. Mais avec un prix élevé de 68 100 euros.
Pour se démarquer de la concurrence, BMW mise encore sur un modèle atypique dérivé de la Série 5 : la Série 5 Gran Turismo, unique sur le marché. Surélevé de 10 cm et rallongé à 5 m, ce paquebot de plus de 2 tonnes fait la part belle à la fonctionnalité. Au programme, un hayon astucieux à double ouverture, une banquette arrière fractionnable en trois parties et un espace généreux pour les passagers. Un bémol, le coffre perd 20 l de contenance (500 l) par rapport à la berline 4 portes.
Pour cette Série 5 GT, les motorisations sont reprises telles quelles avec une entrée de gamme 520d à partir de 55 400 euros pour 184 ch et 139 g de CO2. Suivent les 530d de 258 ch (139 g) et 535d xDrive de 313 ch (168 g).
Série 6 Gran Coupé : la performance a son prix
Un cran au-dessus, BMW a suivi les traces de la Mercedes CLS avec la Série 6 Gran Coupé, ou la variante 4 portes du coupé Série 6. Long de 5 m, ce modèle gagne en prestance et monte fortement en gamme avec un premier prix à partir de 85 100 euros en diesel : il s’agit de la 640d équipée du 6 cylindres 3.0 biturbo de 313 ch (146 g). Les performances et le plaisir de conduite sont bien au rendez-vous, mais le volume du coffre diminue (460 l au lieu de 520 l) et l’habitabilité rétrécit par rapport à la Série 5. Un vrai caprice d’esthète donc.
Chez Audi, l’approche se veut semblable à celle des camarades allemands. Avec l’A6 dans le rôle de berline classique et l’A7 Sportback qui apporte une touche de sportivité chic avec sa silhouette de coupé. Ensemble, ces deux modèles couvrent de nombreuses possibilités. La famille A6 compte trois carrosseries : berline 4 portes, break Avant et Allroad (break surélevé à l’allure de baroudeur). Sans oublier les sulfureuses versions S6 et RS6 (jusqu’à 560 ch) et l’hybride TFSI de 211 ch (145 g).
Côté diesel, les entreprises pour l’A6 ont le choix entre trois 2.0 TDI de 136, 177 ou 190 ch (à partir de 39 610 euros). Cette dernière version baptisée Ultra constitue la nouveauté de la gamme. Optimisée sous l’angle énergétique, elle affiche un petit 117 g de CO2, de quoi donner le change à ses rivales de chez BMW et Mercedes. Les plus exigeants peuvent encore opter pour les 6 cylindres 3.0 TDI (139 g) de 204 et 245 ch, ou le très pointu BTDI (biturbo) de 313 ch (169 g).
L’A7 Sportback gagne quelques centimètres en longueur (4,97 m) et perd un peu d’espace habitable. Tandis que son volume de coffre progresse légèrement à 535 l. Pour autant, cette berline-coupé montre une personnalité à part et un charisme renforcé avec sa partie arrière plongeante et son becquet rétractable. La gamme diesel débute à partir de 59 360 euros avec le TDI 3.0 de 204 ch (152 g) et va jusqu’au BTDi de 313 ch (169 g).
Heureusement, le trio allemand n’est pas seul sur le marché du luxe. L’alternative existe et de nouvelles prétendantes arrivent, plus séduisantes que jamais. On pense notamment à la belle Jaguar XF pour goûter aux charmes britanniques sans dépenser plus que pour une routière de luxe allemande.
Des concurrentes anglaises, italiennes et suédoises
La berline XF et sa variante break SportBrake sont proposées dès 42 700 et 49 000 euros en versions 2.2d de 163 ou 200 ch. Issu du groupe PSA, ce 4 cylindres est associé à une boîte auto à 8 rapports. S’il manque un peu de muscle par rapport au plus gros V6 de 270 ch (169 g) de la 3.0d, il fait preuve d’une belle sobriété (à partir de 129 g).
On appréciera par ailleurs la finition intérieure de la XF avec ses choix de cuirs et d’essences de bois qui créent une ambiance subtile. Mais aussi le volume de chargement : 540 l de coffre sur la berline et jusqu’à 1 675 l pour la version SportBrake.
Autre challenger, la nouvelle Maserati Ghibli a débarqué cette année sur le segment des routières de luxe, ravivant la flamme chez les amateurs de belles italiennes.
Cette grande berline Maserati de 4,91 m de long va pourvoir tailler des croupières aux BMW Série 5, Audi A6 et Mercedes Classe E grâce à son V6 diesel, inédit pour la marque au Trident. Associé à une boîte auto. à 8 rapports, ce moteur plein de caractère développe 275 ch et rejette 158 g de CO2.
Mais c’est surtout avec sa ligne flamboyante et ses finitions intérieures hautes en couleurs que la Ghibli séduit. Un mélange unique de luxe et de sportivité. Reste que ses voluptés latines ont un coût : à partir de 66 750 euros.
Ghibli chez Maserati, Thema chez Lancia
Autre diva italienne, la Lancia Thema se veut plus abordable mais aussi moins exclusive. Son identité latine manque toutefois de crédibilité puisqu’il s’agit en fait d’une Chrysler 300C relookée par Lancia. La pilule a donc du mal à passer auprès des clients. Aussi, cette grande routière de 5,07 m pourrait prochainement ne plus être importée des États-Unis où elle est fabriquée. D’autant qu’elle est commercialisée à partir de 52 300 euros dans une version V6 diesel de 239 ch trop gourmande (191 g) et pénalisée par une boîte auto à 5 rapports seulement.
Plus crédible pour contrer l’offre allemande, la Volvo S80 continue à séduire les entreprises malgré son âge avancé (presque 8 ans). Proposée en berline ou en break sous l’appellation V70 avec des capacités de chargement accrues (de 555 à 1 580 l), cette grande suédoise (4,81 m) adopte un tout nouveau diesel (Euro 6) 4 cylindres 2.0 biturbo, 100 % Volvo et fabriqué en Suède. Associé à une boîte automatique à 8 rapports, ce moteur délivre 181 ch (400 Nm de couple) et assure à la S80 une sobriété exemplaire sur le segment : 4,3 l/100 km et 104 g de CO2. Le tout sans sacrifier des performances qui font encore tout à fait bonne figure avec le 0 à 100 km/h abattu en 8,4 secondes. Et les tarifs restent compétitifs, à partir de 40 620 euros pour cette version D4.
Lexus et Infiniti, le haut de gamme japonais
Enfin, les japonais sont bien implantés dans le haut de gamme, à commencer par Lexus avec sa stratégie « tout-hybride ». La GS se décline en deux versions full hybride 300h et 450h émettant respectivement 109 et 137 g. Toutes deux rivalisent avec les diesels concurrents les plus performants du marché grâce à leur puissance élevée (225 et 345 ch) et leur silence de fonctionnement remarquable grâce au mode zéro émission. Dommage que les prix soient si élevés : à partir de 49 900 euros (hors bonus) pour la 300h et 59 300 euros pour la 450h.
La nouvelle Q50 d’Infiniti adopte un diesel 2.2 d’origine Daimler associé à une boîte auto à 8 rapports pour afficher 170 ch et seulement 114 g. Avec offre intéressante pour les flottes à partir de 34 915 euros (38 080 euros en version Business Executive).
La Q50 peut compter sur des innovations telles que sa direction électrique « by wire », une première sur un modèle de série, mais aussi sur une version hybride sportive développant 364 ch grâce à un V6 essence et un moteur électrique. De quoi accélérer de 0 à 100 km/h en 5,4 secondes, mais avec des émissions raisonnables à 139 g en version Business Executive (à partir de 53 430 euros en Executive).