
Pour sa dernière génération, cette grande routière de 5,12 m de long (5,25 m en limousine) a créé la surprise en affichant des consommations à peine croyables pour un engin de ce gabarit : à partir de 4,4 l/100 km et 115 g de CO2 pour la version 300 BlueTEC Hybrid, associant un 4 cylindres diesel de 204 ch avec un bloc électrique de 27 ch (prix inconnu). Le bilan reste encore très raisonnable sur la version V6 diesel 350 BlueTec (89 000 euros) de 258 ch : 5,5 l/100 km et 146 g. Preuve que démesure et sobriété ne sont pas incompatibles. Face à tant d’innovations, la BMW Série 7 peine à rivaliser. En fin de carrière, le vaisseau amiral de la...
Pour sa dernière génération, cette grande routière de 5,12 m de long (5,25 m en limousine) a créé la surprise en affichant des consommations à peine croyables pour un engin de ce gabarit : à partir de 4,4 l/100 km et 115 g de CO2 pour la version 300 BlueTEC Hybrid, associant un 4 cylindres diesel de 204 ch avec un bloc électrique de 27 ch (prix inconnu). Le bilan reste encore très raisonnable sur la version V6 diesel 350 BlueTec (89 000 euros) de 258 ch : 5,5 l/100 km et 146 g. Preuve que démesure et sobriété ne sont pas incompatibles. Face à tant d’innovations, la BMW Série 7 peine à rivaliser. En fin de carrière, le vaisseau amiral de la marque (5,08 m) n’en demeure pas moins élégant et racé depuis son restylage en 2012. Plus sportive dans l’âme que ses concurrentes, la Série 7 fait appel à des motorisations à 6 ou 8 cylindres multi-turbo.
Mercedes, BMW, Audi : l’éternel trio germanique
La gamme diesel est particulièrement bien fournie avec une 730d d’entrée de gamme (84 400 euros) de 258 ch et 148 g, suivie de la 740d de 313 ch à peine plus énergivore (149 g) mais aussi de la 750d qui adopte pas moins de trois turbos et développe 381 ch (740 Nm de couple) pour 169 g. Et en complément, le constructeur allemand ajoute la version ActiveHybrid 7 (95 200 euros) de 354 ch, relativement sobre pour la catégorie à 158 g.
De son côté, la grande Audi A8 (5,14 m ou 5,27 m en limousine) joue la carte de la sobriété chic. Légèrement restylée à la fin 2013, elle adopte des lignes strictes et sans fioriture, avec un nouveau regard à Led très technologique. Audi livre ici le meilleur de son savoir-faire pour la conception et la qualité perçue, soit une certaine idée de l’excellence germanique.
La sportivité est aussi recherchée avec un poids optimisé, grâce à la structure en aluminium et à des motorisations performantes. Outre le V6 TDI de 258 ch (155 g) à partir de 86 310 euros, l’A8 est la seule grande routière de la catégorie à s’offrir un V8 diesel biturbo de 385 ch (850 Nm de couple). Résultat, moins de 5 secondes pour avaler le 0 à 100 km/h et des émissions à 194 g.
Loin de l’aspect dandy de ses origines, la Jaguar XJ lancée en 2010 s’est fortement « germanisée ». Comme sa petite sœur la XF, elle vise clairement la concurrence allemande avec sa silhouette puissante et féline (5,12 ou 5,25 m en limousine), son châssis en aluminium et son ambiance intérieure high-tech avec rétro-éclairage bleu. Elle conserve toutefois une touche anglaise à bord avec ses choix de cuirs, de bois ou de métal.
La Jaguar XJ met en avant un prix concurrentiel
Mais son plus bel atout reste son prix : la XJ a en effet le mérite d’être moins chère que ses rivales à équipements et motorisations égales. Ainsi l’offre diesel débute à 82 400 euros avec un V6 biturbo de 275 ch (159 g) d’origine PSA, associé à une boîte auto à 8 rapports. Pour monter encore plus en gamme, il faut se tourner vers les moteurs essence V6 de 340 ch ou V8 de 550 ch, autrement plus onéreux et énergivores. À noter que la XJ devrait être légèrement restylée l’année prochaine.
Dans une veine plus latine, on retrouve la nouvelle Maserati Quattroporte commercialisée en septembre dernier. Ici le charme italien opère à fond avec des lignes pleines et sensuelles, et une seule taille limousine (5,26 m), de quoi offrir aux passagers arrière un espace et une ambiance très VIP. En option, un aménagement avec deux sièges individuels à l’arrière est proposé avec sellerie cuir Poltrona Frau et bois précieux.
Comme sa petite sœur la Ghibli, la Quattroporte reçoit un V6 diesel de 275 ch associé à une boîte auto à 8 rapports. De quoi rester relativement sobre (163 g) et accessible : à partir de 96 800 euros. Un tarif qui s’envole si l’on opte pour la tonitruante version V8 essence biturbo de 530 ch.
Chez Lexus, le ticket d’entrée pour accéder à la grande LS (5,09 m) débute à 105 600 euros pour la version V8 essence atmosphérique de 387 ch. Ne cherchez pas de diesel, il n’y en a pas. À la place, la marque nippone mise sur la version full hybride 600h qui associe un V8 essence avec un moteur électrique. Le tout développe 445 ch et privilégie les performances au bilan énergétique : 199 g. Le prix de cette version full hybride démarre à 122 300 euros mais comprend des équipements et un contenu technologique exceptionnels.
Autre nippone de choc et de charme, la grande berline d’Infiniti se fait désormais appeler Q70 et non plus M35 comme auparavant, harmonisation de la gamme oblige. Avec ses 4,95 m de long, ses galbes puissants et sa dotation complète, elle joue dans la cour des grandes. Avec à la clé deux versions susceptibles de plaire aux entreprises : V6 diesel de 238 ch (199 g) ou full hybride essence surpuissante de 364 ch (159 g). Les tarifs se font bien ajustés, à partir de 51 790 euros en diesel et 55 090 euros en hybride.
Infiniti mise sur son Q70, Porsche sur sa Panamera
Pour les plus sportifs, Porsche a rejoint le clan des grandes routières en 2009 avec sa grande Panamera (5,02 m et 5,17 m en limousine), de loin le modèle le plus dynamique de la catégorie. En propulsion ou avec quatre roues motrices, la Panamera possède la particularité de se doter d’un hayon s’ouvrant sur le coffre et l’habitacle. Une unique configuration est prévue avec deux places individuelles à l’arrière et une imposante console au milieu.
Au volant, on retrouve la précision de conduite et l’ergonomie typique des coupés mythiques de la marque. Sauf que les moteurs se trouvent à l’avant. Une fois n’est pas coutume, un diesel V6 de 300 ch (169 g), associé à une boîte auto à 8 rapports, est proposé à partir de 87 073 euros. Une offre complétée par de nombreuses versions V6 et V8 essence développant jusqu’à 570 ch. Mais aussi une version hybride rechargeable S E-Hybrid de 416 ch, capable de rouler en mode 100 % électrique jusqu’à 135 km/h sur 36 km. De quoi afficher d’excellentes valeurs énergétiques : 71 g/km. Comptez à partir de 112 309 euros tout de même.
Chez Volkswagen, la Phaeton reste en retrait
Malgré le peu de succès rencontré par son haut de gamme, Volkswagen maintient sa Phaeton au catalogue. Cette grande routière de 5,06 m, restylée en 2010, n’a pas beaucoup changé depuis son lancement en 2002. Mais son design reste actuel et plutôt agréable. Sans doute manque-t-elle un peu de légitimité sur le segment, qui plus est de la part d’un constructeur à vocation plus « populaire ». Elle fait aussi double emploi avec l’Audi A8.
Reste que la Phaeton n’a rien à envier à ses concurrentes en qualité de finition et d’équipements. Côté moteurs, en revanche, elle paraît hors course avec son V6 TDI de 240 ch bien trop énergivore (224 g) et pénalisé par un poids excessif (2,3 t). Les tarifs se situent dans la moyenne basse, à partir de 81 290 euros.
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