
Il peut compter sur une finition soignée, un bel espace habitable et un volume de chargement généreux (493 à 1 555 l). Moins lourd que ses prédécesseurs (2,2 t), il offre un comportement routier qui n’a rien à envier à une grande berline. Mais le Touareg ne renonce pas pour autant au hors-piste. Surtout en version 4XMotion (+ 1 950 euros) qui comprend un réservoir agrandi (100 l), une boîte courte et des blocages de différentiels avant et arrière.
La gamme débute avec un V6 TDI de 204 ch (184 g) au tarif ajusté, à partir de 53 570 euros. Ce moteur existe également en version 245 ch à peine plus énergivore (189 g), tandis qu’un V8 TDI est aussi...
Il peut compter sur une finition soignée, un bel espace habitable et un volume de chargement généreux (493 à 1 555 l). Moins lourd que ses prédécesseurs (2,2 t), il offre un comportement routier qui n’a rien à envier à une grande berline. Mais le Touareg ne renonce pas pour autant au hors-piste. Surtout en version 4XMotion (+ 1 950 euros) qui comprend un réservoir agrandi (100 l), une boîte courte et des blocages de différentiels avant et arrière.
La gamme débute avec un V6 TDI de 204 ch (184 g) au tarif ajusté, à partir de 53 570 euros. Ce moteur existe également en version 245 ch à peine plus énergivore (189 g), tandis qu’un V8 TDI est aussi de la partie avec une puissance de 340 ch (800 Nm de couple). De quoi donner des ailes à ce mastodonte. En revanche, l’hybride essence TFSI de 380 ch n’adoucit pas le bilan énergétique (193 g) et encore moins les prix, à partir de 92 110 euros.
À noter que le Touareg sera légèrement restylé d’ici la fin de l’année : nouveaux phares et feux, nouvelle calandre, finition intérieure peaufinée et système multimédia de dernière génération. Côté moteurs, il adoptera probablement un 4 cylindres TDI de 184 ou 231 ch en version biturbo pour baisser ses émissions de CO2 et remplacer l’actuel V6 TDI.
Les cousins VW Touareg et Porsche Cayenne
Cousin du Touareg, le Porsche Cayenne se veut plus sportif. Et moins baroudeur dans l’âme. Il reprend cependant les mêmes proportions et capacités de chargement. Mais son châssis affûté, son ergonomie intérieure et ses réglages mécaniques le rendent bien plus excitant à conduire.
Si le V6 diesel de 245 ch (189 g) permet d’afficher un premier prix presque raisonnable à 64 598 euros, le Cayenne peut aussi s’équiper d’un V8 diesel biturbo de 382 ch (218 g) et d’un hybride essence de 380 ch (193 g). Au-delà, on retrouve une large gamme de motorisations V8 essence de 400 à 550 ch aux performances diaboliques. Politiquement incorrects donc.
Chez BMW, le X5 a fait peau neuve en fin d’année dernière. C’est donc l’un des SUV les plus modernes du segment. Long de 4,89 m, disponible en 7 places (+ 200 euros) avec un coffre de 650 jusqu’à 1 870 l, il conserve un look agressif, mais fait de gros efforts en termes de réduction du CO2. Cela passe par un retour surprenant à des moteurs 4 cylindres diesel, mais aussi à une version deux roues motrices (propulsion).
Ainsi le X5 25d (4×2) ne rejette que 149 g de CO2, tout en délivrant 218 ch et des performances dignes de la marque (8,2 s pour le 0 à 100 km/h). Avec cette version « allégée », le X5 s’affiche à partir de 52 900 euros. Mais les 6 cylindres en ligne restent présents au catalogue, sans complexe, avec des puissances jusqu’à 381 ch (740 Nm) pour la tonitruante version M50d (93 300 euros).
ML, GL, Classe G : la gamme des SUV Mercedes
Mercedes mise sur une double offre de SUV de luxe : le ML (4,80 m) et le GL (5,12 m). Lancé en 2011, le premier vise directement le BMW X5. Agile, confortable et résolument routier, il affiche un beau volume intérieur avec un coffre de 690 l (jusqu’à 2 010 l), mais n’offre pas de configuration 7 places. Avec le pack Off-road à 2 400 euros, ce ML s’aventure en hors-piste avec une garde au sol variable, une boîte courte, des blocages de différentiels et un programme avec six modes de conduite. Pour les moteurs, il cède aussi aux 4 cylindres dans sa version 250 BlueTEC de 204 ch (154 g), affichée à partir de 55 950 euros. Plus noble, la 350 BlueTEC compte 6 cylindres et 258 ch (179 g).
Chez Mercedes, pour bénéficier de 7 places et de trois rangées de sièges, il faut se tourner vers le GL qui a fait peau neuve en 2012. Ce mastodonte de 5,12 m de long reprend en partie le mobilier intérieur du ML. Mais comme l’Audi Q7 évoqué ci-dessous, il possède une banquette coulissante et un volume de coffre encore conséquent en configuration 7 places : 295 l. Le pack Off-road est prévu pour les plus aventuriers, tandis qu’un seul diesel 6 cylindres de 258 ch (192 g) est proposé sur la 350 BlueTEC (à partir de 75 600 euros).
La marque à l’étoile ne s’arrête pas là avec encore l’antédiluvien Classe G dans sa gamme. Increvable après plus de 30 ans de carrière. Avec l’âge, cet authentique franchisseur a pris goût au luxe avec des versions toujours plus huppées et riches en équipements. Vendu à partir de 88 600 euros en version 350 BlueTEC de 211 ch, le Classe G ne peut suivre la course à la diminution des émissions de CO2 avec ses 295 g.
Classe V, le transporteur en version luxe
Dans un autre genre, Mercedes prouve que l’on peut faire du luxe avec… un dérivé utilitaire. C’est le cas du nouveau Classe V, successeur du Viano. Avec plusieurs longueurs (de 4,87 à 5,37 m), il offrira 6, 7 ou 8 places sur trois rangées de sièges, avec la possibilité de créer un carré avec quatre fauteuils en face à face
Idéal pour le transport de VIP, le Classe V n’a rien à envier aux autres modèles de la marque en matière de finition et d’équipements. La gamme diesel s’articulera autour du 4 cylindres 2.1 avec trois niveaux de puissance : 136, 163 ou 190 ch, à partir de 149 g de CO2. Les prix devraient débuter à 40 000 euros.
De son côté, Audi n’a qu’un seul modèle à faire valoir sur le segment : son grand Q7 (5,09 m) qui commence du reste à accuser le poids des ans. Son remplacement est prévu en 2015. En attendant, il s’apparente plus à un gros monospace avec ses trois rangées de sièges, sa banquette coulissante et son coffre immense de 775 l (330 l en configuration 7 places).
Le Q7 n’inspire ni la sportivité ni le tout-terrain, il privilégie le confort routier et la qualité de vie à bord avec une finition impeccable, chère à la marque. Le V6 TDI existe en deux puissances : 204 et 245 ch (189 et 195 g), suffisants pour mouvoir les 2,3 t de l’engin. Le premier prix commence à 56 350 euros. À noter un pack Off-road (protection châssis et carrosserie) pour 2 470 euros.
Jeep et Land Rover, le hors-piste version confort
Dans un genre plus exotique, Jeep joue un rôle historique dans ce segment avec son Grand Cherokee, plus luxueux que jamais. Contrairement à ses rivaux allemands, ce gros SUV américain (4,83 m) a su conserver de belles aptitudes pour le hors-piste : garde au sol surélevée (jusqu’à 27 cm), boîte de vitesses courte, système Selec Terrain pour choisir parmi cinq modes de conduite. Depuis l’an dernier, le Grand Cherokee profite d’un nouveau V6 diesel CRD de 250 ch (198 g) associé à une boîte auto à 8 rapports. À partir de 54 990 euros.
Un cran au-dessus, Land Rover incarne l’aristocratie des SUV avec son Range Rover et son Range Rover Sport. Deux formats pour s’adapter à tous les goûts, mais un même style anguleux que l’on reconnaît entre mille autres gros 4×4. Inimitable. Tout deux ont perdu beaucoup de poids (420 kg) par rapport aux anciennes générations, ce qui a amélioré leur comportement routier et leurs performances. Ils restent également de vrais franchisseurs avec, de série sur tous les modèles, le système Terrain Response (5 modes), la boîte courte et la garde au sol variable.
Long de 4,86 m, le Range Rover Sport privilégie le dynamisme avec une taille abaissée et une silhouette affinée. Les deux 6 cylindres diesel TDV6 et SDV6 développent respectivement 258 et 292 ch pour 194 et 199 g. Le V8 de la version SDV8 délivre quant à lui 339 ch mais passe au-dessus des 200 g (229 g). Dans tous les cas, performances et agrément de conduite sont au rendez-vous.
À partir de 60 300 euros (TDV6), les tarifs atteignent des sommets sur les versions haut de gamme. A fortiori sur le Range Rover « classique » (5 m) dont les tarifs débutent à 92 300 euros pour la version TDV6 (196 g). Avec ce modèle, on entre dans un monde à part, celui de l’hyper luxe à l’image des plus grandes marques anglaises, telles que Bentley.
Les SUV existent aussi en mode hybride
À noter qu’une version hybride diesel va faire son apparition cette année afin de réduire les émissions. Au programme : 340 ch et 700 Nm de couple pour 169 g de CO2.
Chez les japonais, l’offre de SUV n’est pas en reste, notamment chez Infiniti qui propose le QX50 (4,65 m) et le QX70 (4,87 m). Deux modèles anciennement connus sous les noms EX et FX. S’ils ne sont pas nouveaux sur le marché – tous deux ont été lancés en 2008 –, leur style flamboyant avec long capot et forte corpulence les distinguent du lot, surtout le QX70 encore plus « rock’n roll ».
Plus sportifs que pratiques ou habitables, ces deux frères reçoivent un V6 diesel d’origine Renault développant 238 ch et rejetant 225 g. Les tarifs sont plutôt agressifs, à partir de 45 410 euros pour le QX50 et 52 920 euros pour le QX70.
Autre SUV japonais, le Lexus RX 450h (4,77 m) mise sur l’hybride essence comme alternative au diesel. Vendu à partir de 59 900 euros en version deux roues motrices (4×2), il associe un V6 essence 3.5 avec un moteur électrique pour délivrer au total 284 ch. Une puissance élevée qui ne fait pas pour autant du RX un SUV sportif et encore moins un adepte du hors-piste. Il privilégie l’espace à bord et le confort avec son mode 100 % électrique silencieux. Surtout, son bilan énergétique se révèle particulièrement intéressant avec 6,1 l/100 km pour 140 g de CO2 (145 g en version 4×4). Mieux que la plupart des diesels du segment.