Véhicules hybrides : une place grandissante dans les flottes
Tous les chiffres concordent : qu’ils soient rechargeables ou non, les hybrides se fraient un chemin dans les flottes. Sous le poids d’un environnement réglementaire de plus en plus contraignant pour le thermique, leurs ventes explosent, tout particulièrement auprès de la clientèle des entreprises qui font du PHEV une étape vers le 100 % électrique.
Les acheteurs d’automobiles n’hésitent plus à choisir de nouvelles énergies. Si l’électrique progresse, l’hybride connaît une véritable explosion de ses ventes. En 2021, hybride et hybride rechargeable (PHEV) ont mobilisé 25,8 % du marché français. En 2020, cette part de marché plafonnait à 14,8 %. Les volumes sont passés de 24 3676unités en 2020 à 42 7537 en 2021, soit un bond de 75 %. Au sein de cet ensemble, les PHEV ont généré 141 012 immatriculations en 2021 contre 74 592 en 2020. Leur part de marché est passée de 4,5 % à 8,5 %.
Selon l’Arval Mobility Observatory, sur le marché des seules entreprises, administrations et loueurs longue...
Les acheteurs d’automobiles n’hésitent plus à choisir de nouvelles énergies. Si l’électrique progresse, l’hybride connaît une véritable explosion de ses ventes. En 2021, hybride et hybride rechargeable (PHEV) ont mobilisé 25,8 % du marché français. En 2020, cette part de marché plafonnait à 14,8 %. Les volumes sont passés de 24 3676unités en 2020 à 42 7537 en 2021, soit un bond de 75 %. Au sein de cet ensemble, les PHEV ont généré 141 012 immatriculations en 2021 contre 74 592 en 2020. Leur part de marché est passée de 4,5 % à 8,5 %.
Selon l’Arval Mobility Observatory, sur le marché des seules entreprises, administrations et loueurs longue durée, il s’est vendu 138 053 VUL et VP hybrides neufs en 2021. Soit une hausse de 271,5 % par rapport à 2020. Le nombre de VUL hybrides restant très limité, cette croissance concerne avant tout les VP. Pour le think tank du groupe BNP Paribas, « cette envolée est à mettre sur le compte des hybrides rechargeables dont les immatriculations ont bondi de 679,31 % avec 67332 VP et VUL. Les hybrides simples affichaient quant à eux +147,96 % (70721 VP et VUL ). » En 2021, le marché BtoB des PHEV a représenté les deux tiers du marché des véhicules rechargeables (100 % électriques et PHEV).
Les hybrides rechargeables explosent dans les flottes
L’hybride a bel et bien le vent en poupe. Et il embarque les flottes dans son sillage. « 2021 a été l’année des hybrides en entreprise et surtout des PHEV qui font encore bénéficier les entreprises d’une fiscalité avantageuse », observe Margy Demazy, directrice commerciale d’Arval France. Chez Arval, les véhicules électrifiés ont pesé 30 % des commandes en 2021. Elles plafonnaient à 19 % en 2020. L’évolution des ventes a conduit ce loueur à relever ses ambitions en matière de véhicules propres. Il vise ainsi 700 000 modèles électrifiés en parc à fin 2025, contre 500 000 prévus initialement. Cette trajectoire se confirme sur le marché automobile global. Un véhicule PHEV, le Peugeot 3008 dans sa version électrifiée, entre pour la première fois dans le top10 des modèles les plus vendus.
Un constat que ne contredira pas le groupe Stellantis, maison-mère de la marque Peugeot. Les volumes de voitures PHEV vendues par le groupe ont été multipliés par deux et demi en 2021. Les immatriculations sont passées de 7 660 unités en 2020 à 19 297 en 2021. Soit un bond de 151,9 %. Quant à la part de marché de Stellantis sur le marché des VP PHEV, elle a gagné 5,1 points. Et atteint 29 % en 2021, contre 23,8 % en 2020. « Nous partons de volumes bas mais les évolutions sont assez fortes », fait remarquer Jean-Pierre Mesic, directeur des activités BtoB de Stellantis pour la France.
Une motorisation alternative
Pour les entreprises, le recours aux hybrides rechargeables permet de fait de réduire leur empreinte carbone et elles commencent à électrifier les flottes. Et ce, dans la perspective de l’interdiction des moteurs thermiques d’ici 2035. À la fois thermique et électrique, le PHEV offre de rouler 50 à 60 km sans rejet dans l’atmosphère. Le conducteur peut évoluer sur le seul mode électrique en ville. Une alternative au 100 % électrique dont la croissance reste entravée par une autonomie limitée et un réseau de recharge insuffisant.
« Les gestionnaires de flotte ne basculent pas l’ensemble des parcs en PHEV mais seulement les véhicules dont les usages sont compatibles, tempère Jean-Pierre Mesic pour Stellantis. Les kilométrages et les usages sont analysés, comme les types de routes empruntées, autoroute ou cycle urbain. Il faut identifier quel véhicule est compatible avec telle utilisation et tel conducteur », recommande ce responsable. Une étape avant l’électrification complète des flottes.
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