Tous les tarifs s’entendent TTC, hors fiscalité. Pour le calcul des bonus, nous vous renvoyons aux pages 26 à 28 de notre numéro 195. Pour mémoire, le bonus est compris entre 1 650 et 3 300 euros pour un véhicule qui émet jusqu’à 110 g/km de CO2 ; jusqu’à 60 g, le bonus peut atteindre les 4 000 euros. Nous signalons les malus et rappelons que sous les 110 g de CO2, les hybrides sont exonérés de TVS durant deux ans.
Normes Euro obligent, les constructeurs misent sur cette technologie pour contenir leurs émissions tout en maintenant des niveaux élevés de puissance. Une tendance qui risque fort de perdurer avec le calendrier de Bruxelles qui...
Tous les tarifs s’entendent TTC, hors fiscalité. Pour le calcul des bonus, nous vous renvoyons aux pages 26 à 28 de notre numéro 195. Pour mémoire, le bonus est compris entre 1 650 et 3 300 euros pour un véhicule qui émet jusqu’à 110 g/km de CO2 ; jusqu’à 60 g, le bonus peut atteindre les 4 000 euros. Nous signalons les malus et rappelons que sous les 110 g de CO2, les hybrides sont exonérés de TVS durant deux ans.
Normes Euro obligent, les constructeurs misent sur cette technologie pour contenir leurs émissions tout en maintenant des niveaux élevés de puissance. Une tendance qui risque fort de perdurer avec le calendrier de Bruxelles qui imposera des seuils d’émissions de CO2 toujours plus bas (95 g en 2020).
Mercedes a pris les devants avec sa nouvelle Classe S qui propose deux motorisations hybrides, diesel ou essence. La Classe S 300 BlueTEC Hybrid (prix inconnu) reprend le système des Classe C et Classe E, à savoir un 4 cylindres diesel de 204 ch associé à un bloc électrique de 27 ch. De quoi obtenir un bilan énergétique incroyable pour un véhicule de ce gabarit : 4,4 l/100 km et 115 g de CO2. Un cran au-dessus, la version 400 Hybrid développe 333 ch au total grâce à un V6 3.5 essence hybridé. Les performances augmentent tout comme les émissions (147 g, 900 euros de malus) et le prix (95 500 euros).
BMW s’est déjà mis au diapason avec son ActiveHybrid 7 lancée en 2012 (95 200 euros). Là aussi, cette grande routière reprend la motorisation essence et électrique de ses petites sœurs les ActiveHybrid 3 et 5. Mais aussi l’implantation de la batterie derrière la banquette arrière qui réduit de fait le volume du coffre à 360 l (au lieu de 500 l). Qu’à cela ne tienne, l’excellent 6 cylindres biturbo hybridé développe ici 354 ch grâce à l’apport électrique. Par rapport à la 740i équipée du même bloc essence 3.0, la consommation chute à 6,8 l/100 km (contre 7,9 l) et les émissions de CO2 s’affichent à 158 g (au lieu de 184 g), de quoi limiter le malus écologique à 2 200 euros au lieu de 3 600.
Lexus seul face aux constructeurs allemands
L’Audi A8, en revanche, abandonne la motorisation hybride à 4 cylindres de 256 ch qui équipe toujours sa petite sœur l’A6. Sans doute pour laisser la place à une nouvelle génération plus performante d’hybrides rechargeables e-Tron.
Au sommet de la hiérarchie, on retrouve aussi l’exclusive Lexus LS 600h, unique limousine du segment à s’équiper d’un moteur essence V8 4.6. Avec le concours du moteur électrique, la puissance atteint 445 ch (520 Nm de couple). Mais le bilan énergétique s’en ressent avec 199 g de CO2 (8,6 l/100 km), ce qui inflige à la LS un malus de 6 500 euros à répercuter sur les 122 300 euros affichés pour ce modèle. Le prix à payer pour accéder au nec plus ultra de Lexus : une débauche de luxe et de high-tech.
Enfin, Porsche s’offre une vitrine technologique avec sa Panamera S E-Hybrid. Une version à batterie rechargeable qui remplace l’Hybrid S full hybride. Au programme, une puissance en hausse à 416 ch et la possibilité de rouler en mode 100 % électrique jusqu’à 135 km/h sur 36 km.
Cette Panamera hybride de choc revendique une consommation théorique de 3,1 l/100 km et 71 g de CO2. Un bilan exemplaire sans aucune incidence sur la sportivité : le véhicule accélère de 0 à 100 km/h en 5,5 s. Encore faut-il avoir des bornes de recharge à disposition pour en profiter pleinement. Mais aussi la bagatelle de 112 309 euros.