
Audi précurseur du premium avec son A3
Pour éviter de déstabiliser ses fidèles, cette troisième génération évolue en douceur par rapport à l’ancienne mouture, avec un style conservateur, tout juste un peu plus dynamique. Les changements sont pourtant bien réels dans le fond. Cette Audi bénéficie en effet de la nouvelle plate-forme MQB, partagée avec sa sœur la Golf, qui fait merveille sur route.
Confort de suspension et comportement dynamique offrent ici un équilibre presque parfait, tandis que les motorisations suralimentées, diesel TDI ou essence TSI, allient bonnes performances et faibles émissions de CO2 (Sportback 1.6 TDI Business...
Audi précurseur du premium avec son A3
Pour éviter de déstabiliser ses fidèles, cette troisième génération évolue en douceur par rapport à l’ancienne mouture, avec un style conservateur, tout juste un peu plus dynamique. Les changements sont pourtant bien réels dans le fond. Cette Audi bénéficie en effet de la nouvelle plate-forme MQB, partagée avec sa sœur la Golf, qui fait merveille sur route.
Confort de suspension et comportement dynamique offrent ici un équilibre presque parfait, tandis que les motorisations suralimentées, diesel TDI ou essence TSI, allient bonnes performances et faibles émissions de CO2 (Sportback 1.6 TDI Business Line à partir de 27 950 euros). Mention spéciale pour le 1.4 TSI de 130 ch qui bénéficie du système de désactivation de deux cylindres à basse vitesse, de quoi abaisser significativement la consommation en ville.
En ligne directe, on retrouve la Série 1 de BMW, plus originale avec son long capot et ses roues arrière motrices. C’est la dernière propulsion de la catégorie avec un comportement dynamique particulier, une motricité accrue en accélération (sur sol sec) et une précision de conduite hors pair. Si certaines entreprises craignent encore la transmission aux roues arrière, la sécurité n’est nullement mise en cause grâce à l’électronique, désormais imparable. La Série 1 propose en outre un large choix de motorisations essence ou diesel, allant de 102 ch à 320 ch. Mercedes a également frappé fort avec sa nouvelle Classe A, radicalement différente de sa devancière au profil monospace. Cette « baby-benz » affiche un style puissant et gracieux, avec ses flancs sculptés et une nouvelle identité pleine de caractère. De quoi rajeunir et moderniser efficacement l’image de la marque à l’étoile. Basé sur la même plate-forme, son dérivé monospace la Classe B, plus haute de 13 cm et longue de 7 cm, n’a pas autant de charme mais offre un espace à bord et une habitabilité plus conviviale.
Comme toutes les compactes premium, la Classe A privilégie le plaisir de conduite avec un environnement intérieur flatteur pour le conducteur : ergonomie soignée, design sportif et matériaux luxueux. Si elle s’avère un peu moins bien amortie que l’Audi A3, elle se veut tout aussi dynamique, y compris avec son moteur d’entrée de gamme d’origine Renault, le 1.5 CDI de 109 ch issu d’un partenariat avec le constructeur français (180 CDI Business à partir de 28 900 euros).
Classe A et Classe B, le doublé de Mercedes
Pour les transmissions, Mercedes mise comme BMW sur une boîte automatiques à 7 rapports (8 chez BMW), relativement rapide, tandis qu’Audi a fait le choix de la boîte mécanique à double embrayage DSG à 7 rapports. Un système plus sophistiqué et réactif dans les passages de rapports, mais qui ne réduit pas la consommation de carburant par rapport à une boîte mécanique classique.
Un fois sorti du cercle allemand, l’offre de compactes premium ne manque pas. Volvo se trouve en bonne place avec la nouvelle V40, première compacte 5 portes de la marque depuis la 340 des années 80. Lancée l’an dernier en même temps que le trio allemand, cette suédoise peut compter sur un style réussi, original et statutaire. L’ambiance intérieure est tout aussi agréable, avec des matériaux clairs, chaleureux et de belle facture, dans un esprit très scandinave. Seul bémol, l’habitabilité et le volume, deux caractéristiques qu’elle laisse à sa grande sœur la V60.
Dans ce registre dit « access premium », on retrouve la Citroën DS4 et son look de crossover surélevé. Plus agressif et sportif, le style tranche clairement avec celui de la C4, quel que soit l’angle de vue : on a bien affaire à un tout autre modèle. La montée en gamme est également palpable sur la finition, avec des selleries de siège plus cossues et certains revêtements et matériaux exclusifs. Mais l’habitabilité et l’accessibilité aux places arrière régresse. Plus gênant, on ne peut pas descendre les vitres arrière, comme sur un coupé (1.6 HDI So Chic à partir de 28 550 euros).
Face aux allemandes, la Citroën DS4 et l’Alfa Giulietta
Deux italiennes s’illustrent aussi sur ce segment : l’Alfa Romeo Giulietta et sa cousine la Lancia Delta. La première a bien réussi son lancement en 2010 grâce à son style coup de cœur, gracieux et équilibré, mais le manque de diversité des carrosseries et les tarifs hauts perchés (à partir de 21 000 euros) font que les ventes commencent à s’essouffler. Un bel équilibre a pourtant été trouvé entre les performances, l’agilité du châssis, le confort de suspension et la qualité perçue. La Giullietta parvient à concilier élégance, plaisir de conduite et vie pratique pour un usage familial, soit tout ce que l’on est en droit d’attendre d’une bonne Alfa Romeo.
En revanche, la Delta, avec son originalité et son format hors norme (4,52 m), a visiblement moins séduit. Et reste chère (à partir 24 500 euros), malgré des efforts de présentation et de style certains.