
La berline la plus emblématique du genre s’avère sans doute la Série 3 de BMW qui, à chaque génération, rencontre un plébiscite. Et le modèle lancé l’an dernier enfonce le clou avec un design subtil et tout en maîtrise, à la fois puissant et élégant. Plus longue de 10 cm que sa devancière, la nouvelle Série 3 (4,70 m) corrige enfin ses petits défauts de jeunesse : l’habitabilité à l’arrière progresse et le confort d’amortissement évolue vers plus de douceur, sans dégrader pour autant le comportement et la précision légendaire de cette propulsion, toujours aussi plaisante à conduire. Un excellent compromis a été trouvé entre confort...
La berline la plus emblématique du genre s’avère sans doute la Série 3 de BMW qui, à chaque génération, rencontre un plébiscite. Et le modèle lancé l’an dernier enfonce le clou avec un design subtil et tout en maîtrise, à la fois puissant et élégant. Plus longue de 10 cm que sa devancière, la nouvelle Série 3 (4,70 m) corrige enfin ses petits défauts de jeunesse : l’habitabilité à l’arrière progresse et le confort d’amortissement évolue vers plus de douceur, sans dégrader pour autant le comportement et la précision légendaire de cette propulsion, toujours aussi plaisante à conduire. Un excellent compromis a été trouvé entre confort et ressenti de la route.
En motorisations, la Série 3 repousse les limites de l’efficience énergétique avec ses diesels d’entrée de gamme : la version 320d EfficientDynamics parvient en effet à fournir 163 ch en rejetant seulement 109 g/km de CO2, imbattable (318D Business à partir de 35 150 euros) !
La BMW Série 3 tient (toujours) la route
Les fameux 6 cylindres en ligne sont également de la partie avec la 330d de 258 ch (seulement 129 g/km) ou la 335i de 306 ch, déclinée en version ActiveHybride (139 g/km) afin d’éviter le malus. Ces mécaniques font clairement la différence pour l’agrément et le plaisir de conduite, tout en restant politiquement correctes en termes d’émissions.
En face, l’Audi A4 paraît plus classique (2.0 TDI Business Line à partir de 33 510 euros). Si elle a droit à des versions exclusives telle que la RS4 (V6 de 450 ch) ou le break Allroad, elle peine à rivaliser en efficacité énergétique avec les modèles de base 2.0 TDI (à partir de 112 g/km). Elle garde cependant un léger avantage pour la qualité perçue et la finition, standards Volkswagen obligent. Un peu comme la Classe C de Mercedes, en fin de carrière, qui se montre moins dynamique mais renvoie encore une image très statutaire.
Ces trois rivales allemandes sont toutes proposées en version break, avec quatre roues motrices en option (xDrive chez BMW, Quattro chez Audi et 4-Matic chez Mercedes), pourvues de boîtes automatiques (8 rapports chez BMW, 7 chez Mercedes) ou mécaniques à double embrayage DSG (7 rapports) chez Audi.
En attendant la CLA de Mercedes et la Série 4
Mais pour sortir de ce schéma classique berline-break, les trois allemands commencent à élargir leur gamme. L’heure de la diversification a sonné. La marque à l’étoile mise sur la silhouette coupé 4 portes avec sa nouvelle CLA, déclinée à partir de la Classe A, qui sera lancée au printemps. Tandis que BMW prépare un modèle surélevé inspiré du concept Active Tourer, qui viendra se nicher entre la Série 1 et 3, ainsi qu’une déclinaison 5 portes de la Série 3, la Série 4. À suivre…
Quant à Volkswagen, difficile de dire s’il relève ou non de l’univers premium : ses standards de qualité l’y autorisent largement, mais la plupart des modèles conservent historiquement un ancrage populaire. Pourtant, nombre de clients sociétés dissocient clairement Volkswagen des autres marques généralistes. Toujours est-il que sur le segment M, la Volkswagen CC affiche plus clairement son appartenance au haut de gamme que la Passat. Cela grâce à sa silhouette de coupé 4 portes, sa finition intérieure plus chic, ses équipements et ses tarifs en hausse (à partir de 31 290 euros).
Face à l’offre massive des allemands, il existe des alternatives. À commencer par Volvo qui dispose d’un bel atout avec sa nouvelle S60 et sa variante break V60 (D2 Kinetic Business à partir de 29 900 euros). Confort impérial, design et qualité perçue valorisants, prestations énergétiques optimales, la marque suédoise n’a rien à envier à la concurrence germanique. Notamment avec la sécurité pour laquelle Volvo met le paquet sur les équipements et les aides à la conduite.
Volvo mise sur sa S60, Citroën sur sa DS5
Les versions diesel 5 cylindres (D3, D4 et D5) offrent par ailleurs un bel agrément de conduite et de faibles niveaux d’émissions de CO2 (à partir de 114 g/km). Vitrine technologique, la version D6 hybride diesel plug-in de la V60 (49 g/km), d’ores et déjà commercialisée au prix prohibitif de 61 150 euros, donne au constructeur suédois une longueur d’avance technologique et donc une certaine légitimité dans le haut de gamme.
Côté français, une offre premium émerge, susceptible de donner le change aux références allemandes. En premier lieu la DS5 de Citroën et son design original à tendance crossover, mi-berline mi-break. Fleuron de l’industrie automobile française, elle a été adoubée par le président François Hollande et fait désormais partie des flottes officielles.
Mais plus encore que son design moderne, c’est surtout la technologie hybride diesel qui lui permet de se propulser dans le monde du premium (Hybrid4 So Chic à partir de 40 700 euros). Cette motorisation hyper sophistiquée développe 200 ch pour des émissions réduites (107 g/km), et est associée à une boîte robotisée à 6 rapports (BMP6) entraînant les quatre roues. Grâce à ce bel exploit, PSA rivalise, en matière énergétique, avec les meilleures berlines allemandes de la catégorie.
Chez le cousin Peugeot, n’oublions pas la 508 RXH, basée sur le break 508, qui adopte la même motorisation hybride, mais un look différent de baroudeur chic. L’ambition premium est clairement affichée à travers des tarifs élevés (à partir de 45 800 euros). Pour ces deux cousines, la technologie hybride diesel amène à cumuler les avantages fiscaux : un bonus de 4 000 euros à l’achat, une TVS favorable et la possibilité de récupérer la TVA sur
le gazole.
Dossier - Véhicules premium : le haut de gamme alternatif
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